<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE article PUBLIC "-//OASIS//DTD DocBook XML V4.5//EN"
"http://www.oasis-open.org/docbook/xml/4.5/docbookx.dtd" [
<!ENTITY howto "http://www.traduc.org/docs/howto/lecture/">
<!ENTITY guide "http://www.traduc.org/docs/guides/lecture/">
]>
<article lang="fr">
<articleinfo>
<title>
Petit guide de Linux + WindowsNT
</title>
<subtitle>
Version française du <foreignphrase lang="en">Linux+WindowsNT
mini-HOWTO</foreignphrase>
</subtitle>
<releaseinfo>Version : 2.26.fr.1.0</releaseinfo>
<pubdate>17 janvier 2007</pubdate>
<author>
<firstname>Miroslav</firstname>
<othername role="nickname">Misko</othername>
<surname>Skoric</surname>
<email>skoric CHEZ eunet POINT yu</email>
</author>
<othercredit role="traduction" class="translator">
<firstname>Alain</firstname>
<surname>Boulé</surname>
<contrib>Adaptation française</contrib>
<email>alain POINT boule CHEZ free POINT fr</email>
</othercredit>
<othercredit role="relecture" class="translator">
<firstname>Jérôme</firstname>
<surname>Blondel</surname>
<contrib>Relecture de la version française</contrib>
<email>jeromeblondel CHEZ yahoo POINT fr</email>
</othercredit>
<othercredit role="publication" class="copyeditor">
<firstname>Jean-Philippe</firstname>
<surname>Guérard</surname>
<contrib>Préparation de la publication de la v.f.</contrib>
<email>fevrier CHEZ tigreraye POINT org</email>
</othercredit>
<revhistory>
<revision>
<revnumber>2.26.fr.1.0</revnumber>
<date>2007-02-15</date>
<authorinitials>AB, JB, JPG</authorinitials>
<revremark>
Première adaptation française.
</revremark>
</revision>
<revision>
<revnumber>2.26</revnumber>
<date>2006-07-28</date>
<authorinitials>MS</authorinitials>
<revremark>
Version initiale.
<emphasis lang="en">Original release.</emphasis>
</revremark>
</revision>
</revhistory>
<abstract><para>
Ce petit guide décrit l'installation de Linux et de
Windows NT sur un même ordinateur et le démarrage de l'un
ou l'autre de ces systèmes d'exploitation à l'aide du menu de
LILO. Il existe par ailleurs un autre petit guide, le <ulink
url="&howto;Linux+NT-Loader.html">Petit guide Chargeur NT +
Linux</ulink>, qui décrit l'amorçage de l'un ou l'autre de ces
systèmes à l'aide du menu de démarrage de NT. Puisque je
considère, en réalité, Windows 2000 comme la version 5.0 de
Windows NT, ce petit guide décrit également la mise à
niveau de Windows NT 4.0 vers Windows 2000.
</para></abstract>
</articleinfo>
<para>
Vous trouverez des informations plus détaillées sur LILO
<foreignphrase lang="en">(Linux Loader)</foreignphrase> dans le
superbe <ulink url="&howto;LILO.html">Petit guide LILO</ulink>.
</para>
<sect1>
<title>Nouvelles versions de ce document</title>
<para>
Vous trouverez la plus récente version française de ce document à
l'adresse : <ulink url="&howto;Linux+WinNT.html"/>
</para>
<para>
La plus récente version originale de ce document est disponible à
l'adresse : <ulink
url="http://www.tldp.org/HOWTO/Linux+WinNT.html"/>
</para>
</sect1>
<sect1>
<title>Introduction</title>
<para>
Bill Wohler a écrit dans la version 1.1 du petit guide
Linux+Windows NT :
</para>
<para>
<emphasis><quote>À cause de problèmes matériels, logiciels et par
manque d'espace, je me suis arraché les cheveux pendant plusieurs
jour pour essayer de faire cohabiter Windows NT et Linux sur
mon nouveau PC au travail, un HP Vectra</quote></emphasis>
</para>
<para>
Je dirais que cela a été vrai pour moi également, mais il est
<emphasis>réellement</emphasis> possible de faire coexister Linux
et Windows NT sur une même machine et de basculer de l'un
des systèmes à l'autre.
</para>
<para>
<emphasis><quote>Il ne faut en aucun cas utiliser le
gestionnaire de disques de NT 3.51 pour formater des partitions.
Il demande s'il peut écrire une signature et précise que cela
<quote>ne causera aucun dommage</quote>. Une fois cette
opération effectuée, ma table de partition a été détruite et n'a
pu être réparée qu'aux étapes 3 et 7 décrites ci-dessous. À
cause de ces problèmes, j'ai été limité à une seule partition NT
au format FAT. Rappelez-vous également que, même si vous
parvenez à utiliser le gestionnaire de disques, il vous faudra,
au minimum, une petite partition FAT pour le partage de fichiers
entre Linux et NT, et ceci sera vrai tant que Linux ne possédera
pas de système de fichier NTFS</quote></emphasis>
</para>
<para>
Ceci étant dit, le gestionnaire de disques de NT est un outil qui
permet de vérifier l'état de votre disque dur avant et après
utilisation d'un outil de Power Quest, appelé Partition Magic.
Cet outil peut s'avérer utile pour réduire la partition de NT
(NTFS ou FAT) afin d'obtenir un espace libre disponible, par la
suite, pour les partitions de Linux. (À un moment donné, je me
suis rendu compte que réduire la partition utilisée n'était pas
réellement nécessaire. En fait, si vous démarrez de zéro, il peut
être préférable de reformater entièrement le disque dur à l'aide
de la commande <emphasis>FDISK</emphasis>. Il vous faudra créer
une disquette d'amorçage DOS contenant les utilitaires FDISK et
FORMAT. Des précisions sont données ci-dessous.)
</para>
<para>
<emphasis><quote>J'ai d'abord installé Linux puis ensuite NT mais,
d'après mon expérience, je pense qu'il devrait être possible
d'installer NT en premier et Linux en second.</quote></emphasis>
</para>
<para>
Bien entendu, vous êtes tous en mesure d'installer
Windows NT en premier et Linux en second. Nous allons voir
comment y parvenir et comment utiliser <emphasis>LILO</emphasis>
(pour <foreignphrase lang="en">Linux Loader</foreignphrase>) pour
choisir le système d'exploitation au démarrage. Mais, avant cela,
nous allons examiner la procédure utilisée par Bill Wohler qui
était auparavant l'auteur de ce petit guide :
</para>
</sect1>
<sect1>
<title>Installation de LINUX
<emphasis>d'abord</emphasis>, et de WINDOWS NT
<emphasis>ensuite</emphasis></title>
<orderedlist>
<listitem><para>
Installez un Linux minimal (ne tentez pas d'installer le reste
avant d'avoir gagné la bataille Linux-NT). Créez les partitions de
disques uniquement à l'aide de Linux, y compris la partition NT
(choisissez le format FAT). Je n'ai pas réussi à créer plus d'une
seule partition NT. Je l'ai également créée comme première partition
mais je ne sais pas si cela était réellement indispensable.
</para></listitem>
<listitem><para>
Modifiez le fichier <literal>/etc/lilo.conf</literal>, inscrivez
<emphasis>boot=/dev/sda</emphasis> (je n'ai pas réussi à installer
LILO sur la partition Linux qui, dans mon cas, était
<literal>/dev/sda3</literal>) puis lancez lilo. Il vous faudra
utiliser l'éditeur de texte ae. Vous survivrez.
</para></listitem>
<listitem><para>
Sauvegardez le MBR à l'aide de la commande : <emphasis>dd
if=/dev/sda of=/dev/fd0 bs=512 count=1</emphasis> Utilisez une
disquette. Faites moi confiance. Faites-le également à chaque fois
que vous modifiez votre table de partitions.
</para></listitem>
<listitem><para>
Installer NT, seulement la première partie. Quand il redémarrera
l'ordinateur, vers le milieu de l'installation, vous serez sous
Linux.
</para></listitem>
<listitem><para>
Ajoutez un couplet NT au fichier
<filename>/etc/lilo.conf</filename>, par exemple :
</para>
<screen>
other=/dev/sda1
label=NT
table=/dev/sda
</screen>
<para>
Lancez lilo. Si lilo signale une erreur (j'ai oublié le message
exact), ajoutez l'option <quote>linear</quote> au fichier
/etc/lilo.conf, près du mot-clé <quote>compact</quote>. De plus, si
NT a endommagé votre table de partitions, vous devrez ajouter
<quote>ignore-table</quote> ou suivre les instructions de l'alinéa
<xref linkend="alinea_sept"/>. Voyez aussi <quote>fix-table</quote>.
N'hésitez pas à consulter le guide pratique LILO.
</para></listitem>
<listitem><para>
Redémarrez l'ordinateur, sélectionnez NT à partir du menu LILO et
terminez l'installation de NT. Vous devrez utiliser la disquette
<quote>disquette d'amorçage XU, HP VECTRA AIC 7800 Pilote
A.01.02</quote> pour installer les pilotes Ethernet et les drivers
XU/VT. Vous devrez également utiliser le CD
<quote>documentation</quote> (répertoire video/disk4, si ma mémoire
est bonne) pour installer les pilotes vidéo de la carte Matrox MGA
Millenium.
</para></listitem>
<listitem id="alinea_sept"><para>
Redémarrez sous Linux, lancez fdisk et assurez vous que le
message d'erreur <quote>la partition ne se termine pas sur une
frontière de cylindre</quote> n'apparaît pas. Ce message sera
cependant affiché pour votre partition NT, mais cela ne semble pas
poser de problèmes.
</para>
<screen>
/dev/sda1 1 1 322 329301 6 DOS 16-bit >=32M
</screen>
<para>
La partition 1 ne se termine pas sur une frontière de
cylindre :
</para>
<para>
phys=(321, 39, 9) devrait être (321, 63, 32)
</para>
<para>
Cfdisk rend compte de bizarreries mais tout semble correct
</para>
<screen>
Unusable 0.04*
/dev/sda1 Primary DOS 16-bit >=32Mb 321.59*
Unusable 0.39*
</screen>
<para>
Si vous obtenez l'avertissement concernant les frontières de
cylindre pour vos partitions Linux, l'utilisation de cfdisk permet
d'y remédier sans prendre de risques en modifiant, par exemple, le
secteur d'amorçage.
</para>
<para>
Cependant, si NT a réellement détruit quelque chose et si cfdisk
s'interrompt en émettant un message d'erreur concernant l'ouverture
de /dev/sda, il vous faudra employer des moyens plus radicaux. Vous
devrez utiliser le MBR que vous avez sauvegardé antérieurement.
Effacez le MBR puis restaurez-le (sans la signature) à l'aide des
commandes :
</para>
<screen>
dd if=/dev/zero of=/dev/sda bs=512 count=1
dd if=/dev/fd0 of=/dev/sda bs=510 count=1
</screen></listitem>
<listitem><para>Terminez l'installation de Linux. Facile,
non ?</para>
<para>
Si vous préférez que ce soit NT qui écrive le MBR plutôt que LILO,
il vous faudra probablement suivre les instructions suivantes afin
d'effacer le MBR en premier :
</para>
<para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Sous Linux, faites un :
</para>
<programlisting>
dd if=/dev/zero of=/dev/sda bs=446 count=1
</programlisting>
<para>
ou effectuez un formatage de bas niveau à l'aide des
utilitaires SCSI. J'ai entendu dire qu'un formatage de bas
niveau de disque IDE était fatal, aussi évitez-le.
</para></listitem>
<listitem>
<programlisting>
fdisk /mbr
</programlisting>
<para>
(Vous avez certainement créé une disquette d'amorçage DOS
contenant fdisk.)
</para></listitem>
<listitem><para>
Supprimez la partition NT puis recréez-la au cours de
l'installation de NT.
</para></listitem>
<listitem><para>
Terminez l'installation de NT.
</para></listitem>
</itemizedlist>
</para></listitem>
</orderedlist>
<para>
Épilogue : après avoir écrit ce message, j'ai entendu plusieurs
personnes dire qu'elles n'avaient eu aucun problème avec le
gestionnaire de disques de NT et qu'elles avaient réussi à installer
NT ou Linux en premier sans problèmes. Vous aurez peut être la
chance de vous trouver dans ce cas, mais sinon, ce récit de feu de
camp vous sera peut être utile.
</para>
<para>
Depuis la première édition de ce petit guide, d'autres auteurs ont
écrit des documents similaires. N'hésitez pas à les consulter. Si
votre expérience n'est conforme à aucun d'entre eux, vous devriez
écrire votre propre mini guide ou transmettre une version mise à
jour de ce document au responsable du présent document. Faites
référence à cette phrase et transmettez moi seulement une copie
parce que je n'ai pas le temps de mettre à jour ce document. Il
serait bien que quelqu'un se charge de rassembler tous ces documents
en un seul guide pratique cohérent.
</para>
<para>
En fin de compte, j'ai bien peur que l'ensemble de mes connaissances
à ce sujet ne se résume à ce document. Pour obtenir plus
d'information, consultez les forums Linux. J'utilise NT, au plus une
fois par an, et encore, sous la contrainte.
</para>
</sect1>
<sect1>
<title>Installation de Windows NT
<emphasis>d'abord</emphasis>, et de LINUX
<emphasis>ensuite</emphasis></title>
<sect2>
<title>Installation avec <emphasis>un seul</emphasis> disque dur</title>
<para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>
Tout d'abord, je vous conseille de faire une réinstallation
complète de Windows NT sur votre disque dur. Comme je
suppose que vous avez déjà sauvegardé vos données
importantes, l'installation de NT ne devrait pas poser de
problèmes. Au cours de l'installation, le programme ne vous
demandera pas où placer le chargeur de NT, il le placera
probablement dans le MBR (Master Boot Record) sur votre
disque dur. Il est néanmoins possible qu'une partie des
données de l'ancien MBR soit conservée dans le nouveau, en
particulier un ancien programme Lilo, aussi, je vous
conseille (avant d'installer NT) de démarrer l'ordinateur à
partir d'une disquette DOS comportant le programme FDISK de
DOS. À l'invite du DOS, lancez la commande <emphasis>fdisk
/mbr</emphasis> puis redémarrez l'ordinateur, cette fois,
sans la disquette.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Après l'installation de NT vous constaterez que ce système
occupe l'ensemble du disque dur ou peut être une partition
particulière, en fonction des choix effectués au cours de
l'installation. C'est pourquoi il est conseillé de réduire
la partition où réside NT afin de libérer de l'espace sur le
disque. Vous installerez Linux dans cet espace libre. Une
fois NT configuré et en état de fonctionner correctement,
redémarrez l'ordinateur à partir d'une disquette comportant
le programme Partition Magic de Power Quest. C'est un outil
graphique qui permet d'observer l'ensemble des partitions
des disques durs. Un de ses intérêts majeurs est de
permettre la modification de certaines des partitions sans
détruire les données existantes. Il est par exemple possible
de diminuer la taille des partitions afin d'obtenir un
espace libre pouvant servir à autre chose. Il est préférable
de faire une sauvegarde avant de modifier les partitions
mais j'ai pour habitude de réduire la partition NT avant
d'installer autre chose en plus de NT (ainsi, si cela est
nécessaire, réinstaller plusieurs fois NT ne me pose pas de
problèmes). Partition Magic (ou tout autre utilitaire qui
vous est familier) réduira votre partition NT (NTFS ou FAT)
à une taille moindre et la placera, soit au début, soit à la
fin de l'espace qu'elle occupait auparavant. Cela signifie
que vous avez le choix de placer votre partition NT réduite,
soit au début, soit à la fin du disque (je choisis
habituellement de la placer au début, l'espace entre la fin
de cette partition et la fin du disque devenant ainsi un
espace libre). Une fois la réduction effectuée vous pouvez
redémarrer NT afin de vérifier la nouvelle
répartition : cette vérification est possible à l'aide
de l'explorateur de Windows ou du gestionnaire de disques.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Comme expliqué en introduction, il n'est
<emphasis>pas</emphasis> toujours nécessaire d'utiliser des
outils tels que Partition Magic. Cet outil est cependant
extrêmement utile si, après avoir utilisé NT depuis
longtemps, vous ne souhaitez pas repartir de zéro. C'est le
cas par exemple si NT et vos applications favorites vous
donnent entière satisfaction. Vous ne souhaitez pas détruire
NT mais vous avez remarqué qu'il reste assez d'espace
<emphasis>inutilisé</emphasis> à l'intérieur de la partition
NT (la partition NT semble être plutôt clairsemée).
Partition Magic est utile dans ce cas. Si au contraire vous
êtes prêt à tout recommencer depuis le début, ou si, pour
vous, reformater le disque dur ne pose pas de problème, il
est possible de se procurer une disquette vierge, d'en faire
une disquette d'amorçage DOS et d'y copier deux utilitaires
DOS : FDISK et FORMAT. Redémarrez l'ordinateur à l'aide
de cette disquette et, à l'invite <emphasis>A:\</emphasis>,
lancez la commande <emphasis>fdisk</emphasis>. Vous aurez
alors la possibilité de repartitionner votre ou vos disques
durs. Vous pouvez par exemple utiliser une partie du disque
pour créer une partition FAT (où vous pourrez installer NT).
Il est conseillé de ne rien faire de l'espace restant du
disque (n'essayez pas de créer des partitions Linux à l'aide
de l'utilitaire FDISK de DOS). Si vous tenez
<emphasis>absolument</emphasis> à créer des partitions
Linux, dès cet instant, utilisez plutôt l'utilitaire FDISK
de Linux.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Ceci étant réalisé, la prochaine étape est l'installation de
Linux. Si la distribution RedHat vous est familière
(j'espère qu'il en est de même avec les autres
distributions), vous commencez par insérer le CD dans le
lecteur puis vous redémarrez l'ordinateur. Lorsqu'il vous
faudra choisir le type d'installation (station de travail,
Gnome, KDE, personnalisée, etc.), sélectionnez celle que
vous avez prévu à l'avance, mais je conseille de choisir
l'installation de type station de travail <emphasis>pour
commencer</emphasis>. En effet, le programme d'installation
de Linux détectera <emphasis>automatiquement</emphasis>
l'espace libre, créera et formatera correctement les
partitions nécessaires à Linux et effectuera la plupart des
choix par défaut ce qui vous simplifiera la tâche
(<emphasis>par la suite</emphasis>, il vous sera possible
<emphasis>d'ajouter</emphasis> les composants manquants ou
de <emphasis>refaire</emphasis> une installation
personnalisée de RedHat en utilisant la même partition). Le
programme Lilo devra être copié dans le MBR.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
<emphasis>N'oubliez pas ce créer la disquette d'amorçage
Linux. Vous pourriez en avoir besoin à tout moment. Si le
MBR est endommagé et si vous n'avez pas la disquette
d'amorçage, vous ne pourrez plus accéder à Linux, et il
vous faudra alors effectuer une réinstallation
complète.</emphasis>
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Lorsque l'installation de Linux sera effectuée, redémarrez
l'ordinateur, le programme <emphasis>Lilo</emphasis>
s'exécutera mais ne vous proposera qu'un seul choix :
Linux (ou peut être plusieurs Linux si votre matériel est de
type multiprocesseur). Ne vous affolez pas !
Windows NT est toujours présent, là où vous l'avez
installé avant Linux. En vous familiarisant avec Linux vous
serez alors en mesure de trouver et de modifier le fichier
<emphasis>/etc/lilo.conf</emphasis> . Lorsque vous ouvrirez
pour la première fois ce fichier, vous constaterez qu'il ne
comporte que des entrées Linux, une ou plusieurs. Vous
connaissez certainement la partition où est installé
Windows NT, ajoutez l'entrée correspondante au fichier
<literal>/etc/lilo.conf</literal> . Une fois ces
modifications effectuées, relancez Lilo à l'aide la commande
<emphasis>/sbin/lilo</emphasis> puis, lorsque l'ordinateur
redémarrera, Lilo affichera cette fois un menu proposant
Linux et NT (ou DOS ou autre).
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>L'entrée que j'ai rajoutée pour NT est :</para>
<screen>
other=/dev/hda1
label=nt
</screen>
<para>
Le fichier <literal>/etc/lilo.conf</literal> complet
ressemble à ceci :
</para>
<screen>
boot=/dev/hda
timeout=50
prompt
default=linux
vga=normal
read-only
image=/boot/vmlinuz-2.2.12-20
label=linux
root=/dev/hda3
other=/dev/hda1
label=nt
</screen>
</listitem>
<listitem>
<para>
Quelques explications complémentaires à propos de mon
fichier <literal>/etc/lilo.conf</literal> : après avoir
installé Windows NT, j'ai nommé son disque
<literal>C:</literal>. D'autre part, je souhaitais avoir une
autre partition NTFS afin de stocker et de sauvegarder des
fichiers importants, au cas où il me faudrait réinstaller NT
dans <literal>C:</literal> pour une raison quelconque. C'est
la raison pour laquelle j'ai créé une autre partition NT que
j'ai nommée <literal>D:</literal>. Les deux partitions NTFS
font chacune environ 3 Go et le programme
d'installation de Linux les a trouvées et nommées /dev/hda1
et /dev/hda2. Il restait un espace libre sur le disque
d'environ 2 Go, j'y ai créé la partition /root qui
occupe environ 1,9 Go et la partition /swap qui occupe
environ 100 Mo (respectivement /dev/hda3 et /dev/hda4).
Lilo a été copié dans le MBR et tout a fonctionné
correctement.
</para>
<para>
Pour information, cette fois-là, j'avais
<emphasis>décidé</emphasis> de créer ces partitions Linux.
Par la suite je me suis aperçu que cela n'était pas
nécessaire, ainsi, maintenant, je laisse le programme
d'installation de Linux créer les partitions à partir de
l'espace libre, comme il lui convient. Je lui fais confiance
:-)
</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Installation avec <emphasis>plusieurs</emphasis> disques (SCSI)</title>
<para>
<emphasis>
Remarque : chez moi, un des ordinateurs possède plusieurs
disques SCSI. C'est la raison pour laquelle j'ai ajouté le terme
SCSI entre parenthèses. Il possède une paire de contrôleurs
SCSI, un lecteur de CD-ROM SCSI, et un lecteur de bande SCSI.
Cela ne signifie pas que vous utiliserez également du matériel
SCSI. Vous aurez probablement plusieurs disques IDE, mais
j'espère que la procédure d'installation sera similaire, sinon
identique.</emphasis>
</para>
<para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>
Tout d'abord, je conseille de faire une nouvelle
installation de Windows NT 4.0 sur le
<emphasis>premier</emphasis> disque dur. Je suppose que vous
avez déjà sauvegardé vos données importantes, aussi,
l'installation de NT ne devrait pas poser de problèmes. Vous
pouvez par exemple copier vos données sur votre deuxième
disque. Au cours de l'installation, le programme ne
demandera pas où placer le chargeur de NT, il devrait le
placer dans le MBR (Master Boot Record) du
<emphasis>premier</emphasis> disque dur. Il est cependant
possible qu'un reste du précédent MBR soit conservé dans le
nouveau (en particulier un ancien Lilo), aussi, je conseille
(avant d'installer NT) de démarrer l'ordinateur à partir
d'une disquette DOS contenant le programme FDISK de DOS. À
l'invite <literal>A:\></literal>, lancez la commande
<emphasis>fdisk /mbr</emphasis> puis redémarrez l'ordinateur
(enlevez la disquette au préalable). Si vous tenez à partir
d'une machine vierge, supprimez également les partitions de
vos <emphasis>autres</emphasis> disques durs lors de
l'installation de Windows NT. <emphasis>Assurez vous
cependant de n'avoir pas sauvegardé de données dans ces
partitions.</emphasis>
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Une fois l'installation de NT terminée, vous constaterez que
ce système occupe l'ensemble du disque ou une partition
particulière (en fonction des choix effectués lors de
l'installation). C'est pourquoi il est conseillé de réduire
la partition contenant NT afin de libérer de l'espace sur le
disque. Vous pourrez installer Linux dans cet espace libéré.
Vous pourriez envisager d'utiliser les autres disques pour
Linux (je l'ai fait). Dans ce cas, lors de l'installation de
Linux, vous pourriez utiliser, par exemple, /dev/sdb (sdc,
sdd, ou autre dans le cas du SCSI) ou /dev/hdb (hdc, hdd, ou
autre dans le cas de l'IDE). Le programme d'installation de
Linux semblait accepter n'importe lequel de mes choix, mais
il se trouve que, dans ce cas, après l'installation, Lilo ne
fonctionnait plus. En réalité, il s'arrêtait après
<quote>LI</quote> et il était impossible de démarrer Linux.
Finalement, après m'être arraché les cheveux, j'ai décidé de
tout installer sur le <emphasis>premier</emphasis> disque.
Ainsi, après avoir configuré et essayé NT, j'ai redémarré
mon ordinateur à partir d'une disquette contenant
l'utilitaire Partition Magic de Power Quest. C'est un outil
graphique capable d'afficher l'ensemble des partitions des
divers disques. Un de ses intérêts est qu'il permet de
modifier certaines des partitions sans perte de données. Il
est possible, par exemple, de réduire la taille d'une
partition existante, afin de libérer de l'espace disque
utilisable pour autre chose. Bien qu'il soit conseillé de
faire une sauvegarde avant toute modification de partitions,
j'ai pour habitude de <quote>réduire</quote> la partition de
NT <emphasis>avant</emphasis> d'installer autre chose que NT
lui-même (ainsi, si nécessaire, une réinstallation
répétitive ne poserait pas de problèmes). Partition Magic
(ou tout autre utilitaire dont vous êtes familier) réduira
votre partition NT (NTFS ou FAT) à une taille moindre et la
placera soit au début soit à la fin de l'espace qu'elle
occupait précédemment. Cela signifie que vous avez le choix
de placer votre partition NT réduite, soit au début, soit à
la fin du disque (je choisis habituellement de la placer au
début, l'espace entre la fin de cette partition et la fin du
disque devenant ainsi un espace libre). J'ai rencontré
quelques problèmes lorsque l'espace libre était situé au
début du disque (nous le verrons ci-dessous). Une fois la
réduction effectuée, vous pouvez redémarrer NT afin de
vérifier la nouvelle répartition : cette vérification
est possible à l'aide de l'explorateur de Windows ou du
gestionnaire de disques. Vous pourrez également observer que
NT peut <quote>voir</quote> tous les (autres) disques
présents dans votre ordinateur (qu'ils soient partitionnés
ou zones d'espace libre).
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Comme expliqué ci-dessus, il n'est <emphasis>pas</emphasis>
toujours nécessaire d'utiliser des outils tels que Partition
Magic. Cet outil est cependant extrêmement utile si vous
utilisez NT depuis longtemps et si vous ne souhaitez pas
repartir de zéro. C'est le cas, par exemple, si NT et vos
applications favorites vous donnent entière satisfaction.
Vous ne souhaitez pas détruire NT mais vous avez remarqué
qu'il reste assez d'espace <emphasis>inutilisé</emphasis> à
l'intérieur de la partition NT (la partition NT semble être
plutôt clairsemée). Partition Magic est utile dans ce cas.
Si au contraire vous êtes prêt à tout recommencer depuis le
début, ou, si reformater le disque dur ne vous pose pas de
problème, il est possible de se procurer une disquette
vierge, d'en faire une disquette d'amorçage DOS et d'y
copier deux utilitaires DOS : FDISK et FORMAT.
Redémarrez l'ordinateur à l'aide de cette disquette et, à
l'invite <emphasis>A:\</emphasis>, lancez la commande
<emphasis>fdisk</emphasis>. Vous aurez alors la possibilité
de repartitionner votre ou vos disques durs. Vous pouvez par
exemple utiliser une partie du disque pour créer une
partition FAT (vous pourrez y installer NT). Il est
conseillé de ne rien faire de l'espace restant du disque
(n'essayez pas de créer des partitions Linux à l'aide de
l'utilitaire FDISK de DOS). Si vous tenez
<emphasis>absolument</emphasis> à créer des partitions Linux
dès cet instant, utilisez plutôt l'utilitaire FDISK de
Linux.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Ceci étant réalisé, la prochaine étape est l'installation de
Linux. Si la distribution RedHat vous est familière
(j'espère qu'il en est de même avec les autres
distributions), commencez par insérer le CD dans le lecteur
puis redémarrez l'ordinateur. Lorsqu'il vous faudra choisir
le type d'installation (station de travail, Gnome, KDE,
personnalisée, etc.) sélectionnez celle que vous avez prévue
à l'avance, mais je conseille de choisir l'installation de
type station de travail pour commencer. En effet, le
programme d'installation de Linux détectera automatiquement
l'espace libre sur le <emphasis>premier</emphasis> disque
dur, créera et formatera correctement les partitions
nécessaires à Linux et effectuera la plupart des choix par
défaut ce qui vous simplifiera la tache (par la suite, il
vous sera possible d'ajouter les composants manquants ou de
refaire une installation personnalisée de RedHat en
utilisant la même partition). Le programme Lilo devra être
copié dans le MBR de votre <emphasis>premier</emphasis>
disque.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Lorsque l'installation de Linux sera effectuée, redémarrez
l'ordinateur, le programme Lilo s'exécutera mais ne vous
proposera qu'un seul choix : Linux (ou peut être
plusieurs Linux si votre matériel est de type
multiprocesseur). Ne vous affolez pas ! Windows NT
est toujours présent, là où vous l'avez installé avant
Linux. En vous familiarisant avec Linux vous serez alors
capable de trouver et de modifier le fichier
<literal>/etc/lilo.conf</literal>. Lorsque vous ouvrirez
pour la première fois ce fichier, vous constaterez qu'il ne
comporte que des entrées Linux, une ou plusieurs. Vous
devriez connaître la partition où est installé
Windows NT, ajoutez l'entrée correspondante au fichier
<literal>/etc/lilo.conf</literal>. Une fois ces
modifications effectuées, relancez Lilo à l'aide la commande
<emphasis>/sbin/lilo</emphasis> puis, lorsque l'ordinateur
redémarrera, Lilo affichera cette fois un menu proposant
Linux et NT (ou DOS ou autre).
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Mon entrée NT supplémentaire est :
</para>
<screen>
other=/dev/sda1
label=nt
</screen>
<para>
Le fichier <literal>/etc/lilo.conf</literal> entier
ressemble à :
</para>
<screen>
boot=/dev/sda
map=/boot/map
install=/boot/boot.b
prompt
timeout=50
default=linux
image=/boot/vmlinuz-2.2.12-20smp
label=linux-mp
initrd=/boot/initrd-2.2.12-20smp.img
read-only
root=/dev/sda6
image=/boot/vmlinuz-2.2.12-20
label=linux-up
initrd=/boot/initrd-2.2.12-20.img
read-only
root=/dev/sda6
other=/dev/hda1
label=nt
</screen>
</listitem>
<listitem>
<para>
Quelques explications à propos du contenu de mon fichier
<literal>/etc/lilo.conf</literal>. Après avoir installé
Windows NT sur le <emphasis>premier</emphasis> disque,
j'ai nommé ce disque <literal>C:</literal>. Après avoir
libéré assez d'espace après la partition NTFS, j'ai laissé
le programme d'installation de Linux se charger du
partitionnement restant. Bien que Linux soit censé supporter
quatre partitions principales par disque, il semble que le
programme d'installation de Linux crée une partition étendue
dès qu'il rencontre une partition principale sur un disque.
Si on considère que ces partitions principales
<quote>virtuelles</quote> devraient être nommées /dev/sda1
… /dev/sda4 (y compris, bien entendu, la partition
étendue), la partition étendue devrait être /dev/sda4. En
suivant ce raisonnement, la première partition logique de la
partition étendue est /dev/sda5 (dans mon cas, c'était la
partition /boot qui était physiquement la première à partir
du début du <emphasis>premier</emphasis> disque dur). Ainsi,
les partitions /root et /swap sont, respectivement,
/dev/sda6 et /dev/sda7. Vous verrez probablement une ligne
<quote>root=/dev/sda6</quote> qui traduit cela. Cette fois
encore, Lilo a été copié dans le MBR et tout a fonctionné
correctement.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Vous pourriez vous demander : que se passe-t-il si j'ai
plusieurs disques durs dans mon ordinateur ? Bonne
question. Vous savez, moi aussi j'ai
<emphasis>quatre</emphasis> disques SCSI et, bien sûr, j'ai
essayé d'installer Linux dans le deuxième, puis dans le
troisième et finalement dans le quatrième. Dans chacun des
cas (le programme d'installation de Linux ne s'est jamais
plaint), lors de la fin de l'installation et après avoir
redémarré l'ordinateur pour la dernière fois, Lilo s'est
arrêté après <quote>LI</quote> et j'ai été obligé de
redémarrer l'ordinateur. En fin de compte, je me suis aperçu
qu'un problème devait se poser avec les disques trop
éloignés du MBR qui est situé au début du
<emphasis>premier</emphasis> disque dur. C'est pourquoi je
conseille de mettre aussi bien NT que Linux sur le
<emphasis>premier</emphasis> disque. Une fois qu'ils sont
installés, on peut sans problème rendre les autres disques
visibles (et utilisables) par les deux systèmes
d'exploitation. J'espère que votre
<emphasis>premier</emphasis> disque est assez grand pour
contenir les deux systèmes d'exploitation (NT exige environ
150 Mo, pour Linux, cela dépend de ce que vous
choisissez : pour une station de travail Gnome ou KDE,
il faut environ 580 Mo, mais pour une installation
personnalisée, il faut plus de 1,4 Go). Cela signifie
que le <emphasis>premier</emphasis> disque d'environ
2,4 Go devrait convenir.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Vous pourriez aussi vous demander : d'accord, mais
pourrais-je réduire ma partition NT de façon à libérer de
l'espace au début du disque ? En fait, je me rappelle
l'avoir essayé et installé en premier une station de travail
Gnome (395 paquets, 570 Mo). Pendant l'installation
tout semblait bien fonctionner, mais Lilo n'avait pas été
installé et la disquette d'amorçage n'avait pas été créée.
Comme vous pouvez le deviner, Linux n'a pas fonctionné. J'ai
ensuite essayé d'installer la station de travail KDE (377
paquets, 582 Mo) au même endroit. Une fois encore, tout
semblait marcher, mais Lilo n'avait pas été installé et la
disquette d'amorçage n'avait pas été créée. Pour en trouver
la cause, j'ai examiné la structure de toutes les partitions
existantes. J'ai été surpris de constater que les partitions
<emphasis>logiques</emphasis> nouvellement créées (à
l'intérieur des nouvelles partitions
<emphasis>étendues</emphasis>) portaient le même numéro que
si elles étaient situées physiquement
<emphasis>après</emphasis> la partition NT ! En
d'autres termes, je me suis retrouvé avec un ordre
étrange : /dev/sda5, /dev/sda6, /dev/sda7 puis, pour
finir, /dev/sda1. Le système était quelque peu embrouillé.
C'est pourquoi j'ai considéré qu'il était préférable de
libérer de l'espace disque <emphasis>après</emphasis> la ou
les partitions NT existantes.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
En ce qui concerne deux images Linux similaires (seul
<quote>smp</quote> diffère). Le matériel est de type serveur
avec un support multiprocesseur. Le programme d'installation
<quote>intelligent</quote> a analysé le matériel et m'a
proposé le choix entre un fonctionnement mono et
multiprocesseur. Quoiqu'il en soit je n'ai toujours qu'une
seule unité centrale.
</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1>
<title>
Mise à niveau de Windows NT vers Windows 2000
</title>
<para>
<emphasis>En réalité, il ne s'agit pas véritablement d'une mise à
niveau d'un NT <emphasis>fonctionnel</emphasis> vers 2000, mais
d'une réinstallation complète de Windows 2000 Professionnel.
J'espère que cela fonctionnera aussi pour les autres versions de
Windows 2000. À ce jour, je n'ai pas essayé les installations
de type serveur mais je ne me souviens pas avoir rencontré de
problèmes avec NT pour les installations de type serveur ou
station de travail.</emphasis>
</para>
<para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>
Tout d'abord, il faut sauvegarder les données
importantes ! Je le fais en réservant une partition de
type Windows sur le disque dans laquelle je copie ou déplace
mes textes, dessins, etc. Cette partition ne sera
<emphasis>pas</emphasis> affectée par l'installation. Une fois
la sauvegarde effectuée, on peut installer Windows 2000.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
À chaque fois que j'installe ou que je réinstalle une version
de Windows NT, je lui réserve une partition bien nette.
Pour cela, je supprime la partition existante contenant les
fichiers systèmes de NT afin de libérer de l'espace
('inutilisé'). Ensuite, je crée une nouvelle partition au
format NTFS. Ensuite, j'installe Windows 2000 dans cette
partition.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Le programme d'installation de Windows 2000 supprime Lilo
du MBR. Ainsi, lors des redémarrages en cours d'installation,
Lilo n'apparaît pas.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Lorsque l'installation de Windows 2000 est terminée, vous
pouvez réinstaller vos applications favorites et restaurer les
données sauvegardées. C'est le moment de vérifier que tout ce
qui concerne Windows fonctionne correctement.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Jusque là, tout va bien. Il faut maintenant s'occuper de la
disquette d'amorçage Linux. Si vous l'avez perdue vous n'avez
pas de chance. En réalité je ne suis pas certain que tous les
Linux puissent, actuellement, être activés sans disquette
d'amorçage. Certains <emphasis>gourous</emphasis> de Linux
proposent d'amorcer Linux à partir du CD d'installation, mais
je ne suis pas certain que cela soit réalisable si vous ne
possédez pas de lecteur de CD-ROM
<emphasis>amorçable</emphasis>, et donc pas de BIOS moderne.
Des commentaires seraient les bienvenus !
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Lorsque vous avez démarré Linux, il faut vérifier à nouveau le
fichier <literal>/etc/lilo.conf</literal>. Il devrait contenir
au moins deux options : Linux et NT. Si l'option
nécessaire au démarrage de Windows est absente, il faut
l'ajouter. La manière de procéder est décrite ci-dessus. Il
faut ensuite lancer la commande
<emphasis>/sbin/lilo</emphasis> pour copier le chargeur Lilo
dans le MBR.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Voila, c'est terminé. Lorsque vous redémarrerez votre
ordinateur, Lilo s'affichera. À l'aide de la touche
<TAB> vous aurez accès aux options d'amorçage.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
En ce qui me concerne, tout s'est bien passé. Bien que j'ai
<emphasis>supprimé</emphasis> les installations précédentes de
Windows NT avant d'installer Windows 2000 et que j'ai
également <emphasis>perdu</emphasis> temporairement le
chargeur de Lilo, en fin de compte, j'ai récupéré les deux
systèmes d'exploitation, Windows 2000 et Linux, comme je
l'avais fait pour Windows NT et Linux.
</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</para>
</sect1>
<sect1>
<title>Installation de Windows 2000 <emphasis>en plus</emphasis> de Linux et de Windows 98</title>
<para>
<emphasis>Remarque : lorsque je dis <quote>en plus de Linux
et de Windows 98</quote>, cela signifie que Linux et
Windows 98 fonctionnent <emphasis>déjà</emphasis> ensemble et
qu'ils ont été installés <emphasis>avant</emphasis> de prendre la
décision de rajouter Windows 2000. Une des machines que
j'utilise au travail fonctionne sous Linux et Windows 98. Les
deux sont amorçables à l'aide de Lilo.</emphasis>
</para>
<para>
En réalité il n'est pas vraiment difficile d'installer
Windows 2000 sur un ordinateur qui fonctionne déjà avec une
autre version de Windows. Dans mon cas il s'agit de
Windows 98 ; j'insère simplement le CD de Windows 2000
dans le lecteur. Lorsqu'il s'est aperçu qu'une ancienne version de
Windows était présente sur mon ordinateur, il m'a proposé de mettre
cette version à niveau vers Windows 2000 ou de faire une
installation complète de Windows 2000. Au début, j'ai essayé de
mettre à niveau la version de 98 vers 2000 afin d'obtenir une
configuration très semblable à celle que j'avais chez moi (voir
ci-dessus). Cependant, des problèmes de compatibilité entre le
matériel et le logiciel sont apparus (certains composants ne
fonctionnaient plus correctement lorsque je faisais seulement une
mise à niveau).
</para>
<para>
C'est pourquoi j'ai décidé d'essayer une installation
<quote>complète</quote> de Windows 2000, <emphasis>en
plus</emphasis> de Windows 98 et de Linux. Heureusement j'avais
récemment installé un nouveau disque dur dans mon ordinateur, aussi,
il n'a pas été nécessaire de modifier le premier disque où
résidaient Windows 98 et Linux. En réalité, j'ai été conduit à
ajouter un nouveau disque car le premier était presque plein. Si
j'avais voulu installer le troisième système d'exploitation sur le
premier disque, il aurait fallu libérer beaucoup d'espace. Lorsque
le programme d'installation de Windows 2000 m'a proposé le
choix du disque, je lui ai dit de prendre le deuxième, de le
repartitionner, de le formater en NTFS (pour mémoire,
Windows 98 était en FAT et Linux en ext2).
</para>
<para>
L'installation de Windows 2000 a pris environ une heure.
Pendant l'installation, l'ordinateur a été redémarré deux fois.
Quand il a redémarré la première fois, je me suis demandé s'il
allait réécrire le MBR qui contient LILO (j'ai décrit ci-dessus
comment le programme d'installation de Windows pouvait réécrire le
MBR). Curieusement, il ne l'a pas fait cette fois-ci, le message
<quote>LILO boot</quote> s'est correctement affiché. Mais une chose
<emphasis>nouvelle</emphasis> est apparue après LILO : le
chargeur de Windows 2000 qui, lui-même, a proposé de charger,
non seulement Windows 2000, mais, en plus, un autre
<quote>Windows</quote> (il s'agissait en fait de mon ancien
Windows 98).
</para>
<para>
En réalité, selon le système d'exploitation que je souhaite
démarrer, la procédure est légèrement différente, mais tout reste
facile. Aucun problème. Ainsi :
</para>
<para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>
Si je souhaite démarrer Linux, LILO est alors le
<quote>carrefour</quote>. Dans ce cas, il faut choisir
l'entrée <quote>Linux</quote> ou la mettre par défaut dans le
fichier <literal>/etc/conf.lilo</literal> ;
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Si je souhaite démarrer Windows, il faut alors choisir l'autre
option proposée par LILO ou la configurer par défaut. Une fois
que c'est réalisé, le chargeur de Windows 2000 doit
s'afficher. À cet instant, deux choix se présentent :
Windows 2000 et Windows 98. Le reste est facile, les
deux versions de Windows démarrent sans problème.
</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</para>
</sect1>
<sect1>
<title>
Installation de Windows NT ou 2000 et de Linux (RedHat 7.1) sur
un portable
</title>
<sect2>
<title>
Installation de Windows NT <emphasis>et</emphasis> de
Windows 2000, en plus de Linux
</title>
<para>
<emphasis>Remarque : mes patrons ont décidé, récemment,
d'acquérir deux portables HP Omnibook 6000, je me suis précipité
sur ces nouveaux gadgets. C'était une série équipée de Pentium 3
à 1 GHz et de 128 Mo de mémoire vive. Ils comportent
également un disque dur de 30 Go, un lecteur de DVD
extractible, un lecteur de disquette, une batterie
supplémentaire qui est insérée à l'emplacement du disque
extractible (lorsque celui-ci est vide) et une carte duale
Réseau/Modem.</emphasis>
</para>
<para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>
Les portables ont été livrés avec Windows 2000
Professionnel pré installé ; j'ai pensé qu'il serait
bien de reformater le disque et de repartir de zéro. Il me
semble que j'ai à nouveau utilisé Partition Magic de Power
Quest pour cela. En réalité, j'ai
<emphasis>effacé</emphasis> toutes les partitions existantes
car je me suis aperçu de l'existence d'une petite partition,
située au début du disque dur, qui m'intriguait (j'ai
appris, par la suite, qu'elle servait à l'hibernation et aux
diagnostics).
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Ensuite, j'ai essayé de reproduire une procédure que j'aime
particulièrement : créer deux partitions FAT (d'environ
2037 Mo) pour contenir Windows NT et
Windows 2000. Si vous voulez vraiment savoir pourquoi
j'utilise cet ancien format FAT — c'est simplement
pour être sûr que tout programme d'installation de Windows
reconnaîtra ce type de partition et, aussi, pour être
certain qu'il sera possible (si nécessaire) d'échanger des
fichiers entre les divers systèmes d'exploitation. En plus
de ces partitions FAT (qui commencent, bien sûr, au début du
disque), j'ai également créé plusieurs partitions FAT mais,
cette fois, à partir de la fin du disque. Partition Magic
permet de le faire (les types de Power Quest pourraient peut
être m'envoyer un ou deux cents pour cette publicité en
faveur de leur produit :-)
</para>
<para>
Vous allez peut être me demander pourquoi on doit créer un
espace libre entre les deux. La réponse est : afin de
permettre à la partition <emphasis>/boot</emphasis> de Linux
de résider avant la limite bien connue du cylindre 1024. En
ce qui concerne la zone consécutive (celle pour laquelle
vous saisissez 1025, 1026, etc.) cela n'a pas d'importance.
Cela signifie que vous pouvez y placer la partition
<emphasis>/</emphasis> (root) de Linux (quelque soit sa
taille et sa structure), et également utiliser l'espace
restant pour la zone d'échange entre Windows et Linux
(c'est-à-dire FAT).
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Jusque là, tout va bien. J'insère donc le disque
d'installation de NT et je suis la procédure (il faut
veiller à utiliser un CD d'installation de Windows <quote>du
commerce</quote> et <emphasis>pas</emphasis> celui livré
avec l'Omnibook 6000, car celui-ci sert à
<quote>restaurer</quote> une installation de NT, y compris
la partition d'hibernation). Nous verrons ci-dessous
pourquoi une telle partition n'est pas souhaitable.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Une fois Windows NT installé, le moment était venu
d'insérer le CD d'installation de Windows 2000 (encore
une fois, n'utilisez pas les CD de 2000 livrés avec
l'ordinateur). Ainsi, l'ordinateur fonctionnant sous NT,
j'ai installé 2000 dans la partition suivante (en réalité,
seule la première partie de l'installation est effectuée
sous NT, mais c'est bien ainsi). Une fois l'installation
terminée, vous avez deux Windows — dans les deux
premières partitions.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Tout semble bien fonctionner, à l'exception des diagnostics.
Ils peuvent être activés à l'aide de la touche F10 à
l'amorçage <emphasis>si</emphasis> les CD de restauration de
NT ont été utilisés. À ce propos, la restauration de NT
résulte en une partition encore plus grande (environ
500 Mo). Ce n'est pas tout : cette partition
semble être une partition principale. Cela signifie que vous
pourriez être à court de partitions principales, au cas ou
vous souhaiteriez installer plusieurs systèmes
d'exploitation. De toutes façons, j'ai décidé, en ce qui me
concerne, que les diagnostics n'étaient pas très importants
et qu'ainsi la touche F10 n'avait plus d'utilité au
démarrage :-)
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Il ne faut pas oublier de mentionner que le chargeur de
Windows 2000 devrait offrir le choix entre NT et 2000
au démarrage si vous avez bien suivi cette procédure (au cas
où vous ne souhaiteriez pas avoir NT et 2000 à la fois, vous
pouvez passer directement à la section suivante).
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
C'est alors que je me mets en quête d'un CD d'installation
de Linux. Le premier (au cas où il y en aurait un second)
doit être inséré dans le lecteur de DVD (ou de CD) et
l'ordinateur doit être redémarré. Comme d'habitude, une à
deux secondes après le redémarrage de l'ordinateur, il faut
presser la touche <literal>ÉCHAP</literal>, une ou deux
fois, afin de modifier l'ordre de lecture des disques
d'amorçage (cette fois-ci, il faut bien sûr choisir CD/DVD)
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Le reste de l'installation de Linux se passe comme
d'habitude. N'oubliez pas de créer une disquette d'amorçage
de Linux à la fin de l'installation (on ne sait jamais quand
on va en avoir besoin).
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Voilà donc toute l'histoire. Si tout se passe bien, au
prochain démarrage de votre ordinateur, vous devriez vous
retrouver sous Linux. Ne soyez pas surpris de ne plus voir
votre cher chargeur Windows. Il vous faut simplement
consulter un autre super document Linux, appelé <ulink
url="&howto;LILO.html">Petit guide de LILO</ulink> Vous y
trouverez des informations plus précises concernant le
fonctionnement de <emphasis>LILO</emphasis> <foreignphrase
lang="en">(Linux Loader)</foreignphrase>.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Si vous trouvez cela plus facile, lisez, ci-dessus, les
pages correspondantes, au chapitre <quote>Mise à niveau de
Windows NT vers Windows 2000</quote>.
</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Installation de Windows 2000 seul et de Linux.</title>
<para>
<emphasis>Remarque : tout ce que j'ai décrit à la section
précédente se traduit par un système à amorçage multiple (ou,
plus exactement, à triple amorçage). Lorsque je veux démarrer
sous Linux, je dois effectuer ce choix à partir du menu de LILO.
Lorsque je souhaite démarrer l'un des Windows, je dois choisir
Windows (ou DOS ou autre) à partir du menu de LILO. Peu après,
s'affiche le chargeur de Windows 2000. Finalement, on peut
démarrer sous NT ou sous 2000. Par la suite, j'ai décidé
d'installer Norton System Works de Symantec dans les deux
environnements Windows. J'ai réussi à le faire, mais il semble
que, par la suite, j'ai lancé une commande qui a modifié quelque
chose de très important dans la configuration. En résumé, par la
suite, je n'ai plus été capable de faire fonctionner aucun des
Windows correctement. Il était vraiment temps de réinstaller le
tout.</emphasis>
</para>
<para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>
Cette fois-ci, j'ai décidé d'utiliser un des CD de
restauration qui étaient livrés avec le portable. Je dois
admettre que j'ai bien aimé, en fond de plan, le magnifique
logo bleu <quote>HP invent</quote> ainsi que
<quote>Produit par Hewlett Packard</quote> dans les
propriétés de <quote>Mon ordinateur</quote>. (Là, les gens
de HP devraient m'envoyer quelques cents pour cette
publicité <literal>:-)</literal> ).
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
L'utilisation des CD de restauration vous permettront
d'éviter la longue procédure d'installation de NT/2000 parce
qu'ils dupliquent ou, si vous préférez,
<quote>clonent</quote> l'image du CD sur le disque dur, ce
qui est très rapide. En plus, la partition
hibernation/diagnostics est créée par défaut. Et, pour
finir, quelques uns des utilitaires HP ne peuvent être
installés qu'à l'aide des CD de restauration.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Ainsi, après 6 à 7 minutes, NT (ou W2K) est installé, prêt à
fonctionner. De la même façon que pour les CD d'installation
<quote>du commerce</quote> (cités à la section précédente),
c'est le moment de redémarrer l'ordinateur à l'aide d'un CD
d'installation de Linux.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Le reste de l'installation de Linux se passe comme
d'habitude. N'oubliez pas de créer une disquette d'amorçage
de Linux à la fin de l'installation (on ne sait jamais quand
on va en avoir besoin).
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Voilà toute l'histoire. Si tout se passe bien, au prochain
démarrage de votre ordinateur, vous devriez vous retrouver
sous Linux. Ne soyez pas surpris de ne plus voir votre cher
chargeur Windows. Il vous faut simplement consulter un autre
super document Linux, appelé <ulink
url="&howto;LILO.html">Petit guide de LILO</ulink>. Vous y
trouverez des informations plus précises concernant le
fonctionnement de <emphasis>LILO</emphasis> <foreignphrase
lang="en">(Linux Loader)</foreignphrase>.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Si vous trouvez cela plus facile, lisez, ci-dessus, les
pages correspondantes, au chapitre <quote>Mise à niveau de
Windows NT vers Windows 2000</quote>
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Il est certain que la vie serait vraiment plus facile sans
les problèmes qui résultent d'une simple
<quote>tolérance</quote> entre les mondes Windows et Linux.
Il est possible que j'ai fait une autre erreur quelque part
dans le cyberespace, mais dès que j'ai fini l'installation
de Linux — plus précisément de RedHat 7.1 (on est
aujourd'hui le 4 mai 2002 et je n'ai toujours pas de
distribution meilleure ni plus récente. Un don des lecteurs,
peut être … ?), je me suis rendu compte que
F10,
au démarrage de l'ordinateur, ne permettait plus de lancer
les diagnostiques de HP. En réalité, qu'on presse F10 ou
non, l'Omnibook 6000 affiche directement l'écran graphique
de LILO. <emphasis>Avant</emphasis> l'installation de Linux,
les diagnostics fonctionnaient sans aucun problème.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Pour information, lors du démarrage suivant de
Windows 2000, le gestionnaire de disques a reconnu les
partitions suivantes sur le disque :
</para>
<para>
<informaltable>
<tgroup cols="5">
<colspec colsep="0" colwidth="1*" align="left"/>
<colspec colsep="0" colwidth="4*" align="left"/>
<colspec colsep="0" colwidth="5*" align="left"/>
<colspec colsep="0" colwidth="8*" align="left"/>
<colspec colsep="0" colwidth="4*" align="left"/>
<tbody>
<row>
<entry></entry>
<entry>Taille</entry>
<entry>Format</entry>
<entry>Libellé</entry>
<entry>Type</entry>
</row>
<row>
<entry>1</entry>
<entry>15 Mo</entry>
<entry>FAT</entry>
<entry>-</entry>
<entry>principale</entry>
</row>
<row>
<entry>2</entry>
<entry>7,30 Go</entry>
<entry>FAT32</entry>
<entry>HPNOTEBOOK C:</entry>
<entry>principale</entry>
</row>
<row>
<entry>3</entry>
<entry>52 Mo</entry>
<entry>-</entry>
<entry>-</entry>
<entry>principale</entry>
</row>
<row>
<entry>4</entry>
<entry>18,37 Go</entry>
<entry>-</entry>
<entry>-</entry>
<entry>Logique</entry>
</row>
<row>
<entry>5</entry>
<entry>258 Mo</entry>
<entry>-</entry>
<entry>-</entry>
<entry>Logique</entry>
</row>
<row>
<entry>6</entry>
<entry>1,96 Go</entry>
<entry>Espace libre</entry>
<entry>-</entry>
<entry>-</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</informaltable>
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>De son côté, Partition Magic voit le découpage suivant :</para>
<para>
<informaltable>
<tgroup cols="5">
<colspec colsep="0" colwidth="1*" align="left"/>
<colspec colsep="0" colwidth="4*" align="left"/>
<colspec colsep="0" colwidth="5*" align="left"/>
<colspec colsep="0" colwidth="8*" align="left"/>
<colspec colsep="0" colwidth="4*" align="left"/>
<tbody>
<row>
<entry></entry>
<entry>Taille in MB</entry>
<entry>Format</entry>
<entry>Libellé</entry>
<entry>Type</entry>
</row>
<row>
<entry>1</entry>
<entry>14,7</entry>
<entry>FAT</entry>
<entry>sauvegarde</entry>
<entry>principale</entry>
</row>
<row>
<entry>2</entry>
<entry>7.471,4</entry>
<entry>FAT32</entry>
<entry>HPNOTEBOOK</entry>
<entry>principale</entry>
</row>
<row>
<entry>3</entry>
<entry>51.7</entry>
<entry>ext2</entry>
<entry>/boot</entry>
<entry>principale</entry>
</row>
<row>
<entry>4</entry>
<entry>21.077,9</entry>
<entry>étendue</entry>
<entry>-</entry>
<entry>principale</entry>
</row>
<row>
<entry>5</entry>
<entry>18.811,4</entry>
<entry>ext2</entry>
<entry>/</entry>
<entry>Logique</entry>
</row>
<row>
<entry>6</entry>
<entry>258,4</entry>
<entry>swap</entry>
<entry>-</entry>
<entry>Logique</entry>
</row>
<row>
<entry>7</entry>
<entry>2.008,1</entry>
<entry>espace libre</entry>
<entry>-</entry>
<entry>Logique</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</informaltable>
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Quelques explication à propos des tableaux ci-dessus :
il est évident que la partition diagnostics, créée lors de
la <quote>restauration</quote> de Windows 2000, est
plutôt petite — environ 15 Mo (en comparaison de
la partition créée lors de la restauration de
Windows NT qui peut aller jusqu'à 500 Mo). Malgré
cela, il s'agit d'une partition
<emphasis>principale</emphasis>. Cela signifie que vous
devez être conscient du nombre de partitions principales que
comporte votre système. Je n'en suis pas certain
actuellement, mais c'est peut être une des raisons pour
lesquelles les outils de diagnostics ne sont plus
disponibles lorsque toutes les opérations d'installation
sont terminées.
</para>
<para>
Ensuite, vous pouvez voir que j'ai réduit la partition FAT32
de Windows 2000 (environ 7,5 Go) afin d'obtenir
suffisamment d'espace libre pour Linux.
</para>
<para>
Je conseille de laisser le programme d'installation de Linux
transformer l'espace libre en partitions. Ce que je veux
dire, c'est qu'il n'est pas nécessaire de préparer
manuellement les partitions Linux. Comme vous pouvez le
voir, à partir des tableaux, la partition boot occupe
environ 50 Mo, la partition swap occupe environ deux
fois la taille de la mémoire vive (2 x 128 = 256 Mo) et
le reste est occupé par les autres partitions Linux.
L'espace libre restant est probablement le résultat de la
conversion des différents formats des systèmes de fichiers.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Voici le résultat : Linux fonctionne, Windows
fonctionne également. Il n'y a plus de diagnostics.
L'hibernation (sous Windows) n'a pas encore été testée. À
première vue, la carte duale 3Com réseau et modem n'est pas
entièrement compatible Linux. En réalité, le réseau semble
fonctionner, mais le modem est un <quote>winmodem</quote>.
Personne ne sait si HP va faire quelque chose pour résoudre
ce problème. Tout ce que je peux dire est qu'il faut éviter
l'Omnibook 6000 si le modem est une fonction essentielle.
Bien entendu vous pourriez dépenser quelques euros et
acheter une autre mini-carte PCI comportant une puce modem
supportée. En plus, l'écran 15" de HP offre un magnifique
affichage avec une résolution allant jusqu'à 1400 x 1050 et
des couleurs sur 16 bits. Il est intéressant de remarquer
que cette résolution semble être sélectionnée <emphasis>par
défaut</emphasis> par Windows 2000 et qu'elle est
également facile à configurer sous Linux (RedHat 7.1). Il y
a aussi un pavé tactile plutôt <quote>hyper sensible</quote>
qui simule souvent un clic gauche de la souris. Il semble
que cela soit une caractéristique commune aux installations
de Windows et de Linux. Cela m'ennuie parfois, mais cela
vous conviendra peut être.
</para>
</listitem>
<listitem>
<para>
Je prévois ensuite de convertir la partition FAT32 en NTFS
afin d'obtenir un sous système Windows plus fiable. D'un
autre coté, la partition principale de Linux (root) devrait
être réduite afin de libérer de l'espace. Cet espace libre
sera utilisé plus tard pour l'échange de fichiers entre les
deux systèmes d'exploitation (ce sera probablement une
partition FAT).
</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1>
<title>
Installation de Mandrake Linux 9.1 sur des produits HP
</title>
<para>2003-11-19</para>
<sect2>
<title>
Descriptions des produits utilisés pour cette expérience
</title>
<para>
<emphasis>Remarque : cette partie n'est
<emphasis>PAS</emphasis> de la publicité pour les produits HP,
en aucune façon ! En réalité, plusieurs ordinateurs de
cette marque, que j'utilise, comportent des alimentations ainsi
que des disques durs défectueux. D'un autre coté, les batteries
des portables se vident plus vite que prévu. Ces problèmes mis à
part, les ordinateurs HP sont plutôt biens.</emphasis>
</para>
<para>
<emphasis>HP Omnibook 6000</emphasis>
</para>
<para>
Un ordinateur portable Omnibook 6000 est équipé d'un lecteur de
DVD amorçable. J'ai inséré un DVD-ROM amorçable comportant le
programme d'installation de Linux Mandrake 9.1. Lors du démarrage
du portable à l'aide de ce DVD amorçable, le menu d'installation
s'affiche directement et l'utilisateur peut choisir la langue pour
le reste de l'installation.
</para>
<para>
<emphasis>HP Vectra VL420 (utilisé comme serveur)</emphasis>
</para>
<para>
À l'inverse, un HP Vectra VL420 ne comporte pas de lecteur de DVD
(il ne possède qu'un lecteur de CD), ainsi, l'installation directe
à partir de ce DVD d'installation n'est pas possible. Il est
cependant <emphasis>possible</emphasis> de créer une disquette
amorçable permettant de démarrer la procédure d'installation. En
réalité, il existe plusieurs images amorçables destinées aux
utilisateurs qui ne possèdent pas de lecteurs de DVD (amorçables
ou non). Une de ces images est de type réseau. Cela signifie qu'il
doit exister, sur le réseau local, un serveur NFS, FTP ou HTTP à
partir duquel se fera l'installation.
</para>
<para>
<emphasis>HP Vectra VL420 (utilisé comme station de travail)</emphasis>
</para>
<para>
J'utilise également un autre ordinateur VL420 qui possède un
disque dur supplémentaire qui vient d'une installation précédente
d'un serveur Windows 2000 (en réalité, ce disque IDE a été
enlevé de l'autre ordinateur, où il était utilisé comme disque
principal, et placé dans celui-ci où il sert de disque secondaire
pour la sauvegarde des données). L'intérêt est qu'il comporte des
serveurs HTTP et FTP installés (utilisables, bien sûr, si
l'ordinateur démarre à partir de ce disque). C'était intéressant
car je pouvais désormais utiliser un de ces serveurs. D'un autre
coté, ce Vectra VL420 particulier a été utilisé pour installer une
version de Linux de type station de travail (cette fois-ci, en
utilisant le premier disque dur — qui comporte
Windows 2000 professionnel).
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Procédure d'installation</title>
<para>
<emphasis>Amorçage système du portable</emphasis>
</para>
<para>Comme expliqué ci-dessus, le portable comporte un lecteur de DVD amorçable,
donc tout est dit.</para>
<para>
<emphasis>Amorçage système des ordinateurs de bureau</emphasis>
</para>
<para>
J'ai donc créé une disquette amorçable <quote>réseau</quote> et
démarré le premier Vectra VL420 (destiné à être un serveur Linux)
à partir de celle-ci. Après quelques instants, le choix de la
méthode d'installation a été proposé (serveur NFS, FTP ou HTTP).
Au début, j'ai voulu utiliser le deuxième serveur HTTP <quote>de
rechange</quote> sur l'autre Vectra, mais, quelque soit la
permission que j'ai donnée au groupe d'utilisateurs
<quote>tous</quote> de Windows, le programme d'installation de
Linux a toujours affiché le message suivant :
</para>
<para>
Erreur : Fichier introuvable… (ou quelque chose
d'équivalent)
</para>
<para>
J'ai ensuite essayé d'utiliser le serveur FTP <quote>de
rechange</quote> à partir du deuxième Vectra et, au début, il a
également demandé des adresses IP, locale et distante. Cette
fois-ci il a réussi à charger une partie des fichiers Linux
distants en mémoire sans se plaindre. Peu après, il est arrivé au
même point que l'Omnibook 6000 : il a affiché directement le
menu d'installation, proposant à l'utilisateur le choix de la
langue d'installation.
</para>
<para>
> À partir de cet instant, la procédure d'installation a été
pratiquement identique…
</para>
<para>J'ai choisi ou confirmé les éléments suivants :</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Langue, en plus de l'anglais (américain) par défaut, j'ai ajouté
unicode et serbe (à la fois en alphabet cyrillique et
latin) ; une souris et un clavier ; un niveau de
sécurité — j'ai accepté les choix par défaut :
<quote>Normal</quote> pour le portable et <quote>Élevé</quote>
pour le serveur ;
</para>
<para>
La tâche suivante importante a été le choix d'une des options de
partitionnement de <emphasis>DrakX</emphasis> :
</para></listitem>
<listitem><para>
Pour le portable, j'ai choisi <quote>Utiliser l'espace libre de la
partition Windows</quote> car le portable possède un disque IDE et
je souhaitais en utiliser une partie pour Linux (en plus de
Windows 2000 Professionnel déjà installé). Le gestionnaire de
disque de Windows a affiché :
</para>
<screen>
Disk 0 15 Mo FAT (Diagnostiques HP ou équivalent)
7,13 Go FAT32 (C: "HPNOTEBOOK")
20,80 Go Free space
</screen>
<para>
Les deux partitions (FAT et FAT32) avaient été créées au cours de
la procédure d'installation, à l'aide des CD d'installation
fournis par HP.
</para>
<para>
Au départ, le programme d'installation de Linux s'est plaint du
fait que la partition Windows <quote>était trop fragmentée</quote>
et il m'a obligé à redémarrer sous Windows, à lancer l'utilitaire
de défragmentation et à redémarrer l'installation de Linux
Mandrake. La procédure de défragmentation a pris environ une heure
et demie ! Lorsque j'ai relancé le programme d'installation
il a voulu utiliser la partition Windows de 7,13 Go au lieu
de celle de 20,80 Go. J'ai alors choisi <quote>Utiliser
l'espace libre</quote>. Il a ensuite créé les partitions pour
Linux : /dev/hda5 et /dev/hda7.
</para></listitem>
<listitem><para>
Pour le Vectra VL420 j'ai choisi <quote>Partitionnement
personnalisé du disque</quote>, parce que, cette fois-là, j'avais
deux disques SCSI, l'un comportant Windows 2000 serveur, et
l'autre que je voulais utiliser intégralement pour un serveur
Linux. À ce propos, je ne savais pas ce que l'option
<quote>Effacer entièrement le disque</quote> allait faire lors de
la prochaine étape (effacer l'ensemble du disque ou seulement une
partition), bien que ce soit peut être la bonne solution.
<emphasis>DrakX</emphasis> a reconnu les deux disques SCSI comme
<emphasis>sda</emphasis> et <emphasis>sdb</emphasis> ; j'ai
alors choisi <emphasis>sdb</emphasis> pour l'installation de
Linux. La première étape a été <quote>effacer tout</quote> et
ensuite <quote>allouer automatiquement</quote> de l'espace sur ce
deuxième disque. Finalement après <quote>Terminer</quote> il a
créé les partitions Linux /dev/sdb1 et /dev/sdb6.
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
<emphasis>Sélection des groupes de paquetages</emphasis>
</para>
<para>
Par défaut, le programme d'installation de Mandrake 9.1 propose
l'installation des paquetages suivants :
</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Station de travail Office
</para></listitem>
<listitem><para>
Station de travail Internet
</para></listitem>
<listitem><para>
Station de travail KDE
</para></listitem>
<listitem><para>
Station de travail Gnome
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
Soit, au total, 1010/5267 (pour le portable) et 1066/5265 (pour le
serveur).
</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Pour le portable j'ai choisi tout ce qui était proposé, sauf 6
éléments <quote>serveur</quote> (1708/5265),
</para></listitem>
<listitem><para>
Pour le serveur j'ai choisi tout ce qui était proposé, y compris 6
éléments <quote>serveur</quote> (1708/5265).
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
J'ai ensuite obtenu des informations concernant le choix des
serveurs (?) suivants sur le portable :
</para>
<para>cups, postfix, rwho, webmin</para>
<para>Et pour le serveur :</para>
<para>
cups, openssh-server, postfix, proftpd, rwho, webmin, ypserv, bind
and nfs-utils.
</para>
<para>
Bien qu'incertain à propos des <quote>serveurs</quote> devant être
installés sur un portable, j'ai accepté tous ces choix, en
considérant qu'ils étaient nécessaires à l'installation des autres
paquetages.
</para>
<para>L'installation a commencé…</para>
<para>
Il est intéressant d'observer que, bien que l'installation sur le
portable ait été réalisée directement à partir du lecteur de DVD,
l'installation des paquetages a été beaucoup plus rapide sur le
serveur. Je suppose que cela était dû à la différence de
performances entre les disques SCSI du serveur et les disques IDE
du portables.
</para>
<para>
Une fois cette étape terminée, après avoir saisi un mot de passe
pour root, le programme d'installation a demandé de <quote>saisir
un nom d'utilisateur</quote> (un utilisateur ordinaire). La
différence entre l'installation du portable et celle du serveur
est que, pour ce dernier, le programme proposait des fonctions
supplémentaires pour l'utilisateur (ordinaire) :
</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Accès aux outils de compilation (ctools).
</para></listitem>
<listitem><para>
Accès aux outils rpm (rpm).
</para></listitem>
<listitem><para>
Accès aux programmes X (xgrp).
</para></listitem>
<listitem><para>
Accès aux outils réseau (ntools).
</para></listitem>
<listitem><para>
Accès aux fichiers d'administration (adm).
</para></listitem>
<listitem><para>
Autorisation de <quote>su</quote> (wheel).
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
… et cela devrait être identique pour d'autres (nouveaux)
utilisateurs.
</para>
<para>
Ensuite, le portable a suggéré de configurer l'ordinateur pour
qu'un utilisateur soit automatiquement connecté. Je n'ai pas
accepté cette solution car je voulais que
<emphasis>chaque</emphasis> utilisateur saisisse un mot de passe
pour se connecter au système.
</para>
<para>
De son coté, le programme d'installation du serveur a sauté cette
étape particulière et a demandé de choisir l'endroit
d'installation du chargeur. J'ai choisi d'utiliser le
<quote>premier secteur du disque (MBR)</quote>.
</para>
<para>
Peu après, un écran <quote>résumé</quote> a été affiché, me
permettant de régler finement l'installation. J'ai modifié les
éléments suivants :
</para>
<variablelist spacing="compact">
<varlistentry>
<term>Fuseau horaire</term>
<listitem><para>
Belgrade (les deux ordinateurs)
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Interface graphique</term>
<listitem><para>
(signalée comme <quote>non configurée</quote> sur le
portable ? J'ai essayé <quote>Écran plat 1400 x
1050</quote> parce que cette résolution fonctionne bien avec
Windows, Serveur X : Rage mobility, XFree 4.3 et 16
millions de couleurs — 24 bits). Sur le portable j'ai
choisi de lancer Xfree au démarrage. Sur le serveur, il
proposait 800 x 600 — car il avait reconnu un moniteur
Samsung SyncMaster 510(M)s (CHA5807*) et une carte ATI Rage 128
et 65.000 couleurs sur 16 bits.
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Carte son</term>
<listitem><para>
pour le portable, ESS Technology|ES1983S Maestro-3i|PCI Audio et
pour le serveur, Intel Corporation|ICH2 810 Chipset AC'97 Audio
Controller.
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Réseau</term>
<listitem><para>
avec <quote>Utiliser la détection automatique</quote>.
</para>
<para>
Résultats : sur le portable, il a reconnu <quote>connexion
au réseau local — carte(s) Ethernet
détectées</quote> ; sur le serveur, il n'a rien reconnu.
</para>
<para>
Aussi, sur le serveur, j'ai choisi de configurer
<quote>connexion au réseau local</quote>.
</para>
<para>
Les pilotes sont : 3c59x (portable), eepro100 (serveur).
</para>
<para>
Les adresses IP pour le portable et pour le serveur.
</para>
<para>
Nom de l'hôte : portable, serveur, passerelle :
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Pare-feu</term>
<listitem><para>
désactivé (défaut).
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Chargeur</term>
<listitem><para>
Lilo graphique sur /dev/hda (portable)
</para>
<para>
Lilo graphique sur /dev/sda (serveur)
</para>
<para>
Démarrage par défaut :
</para>
<para>
Windows sur /dev/hda2 (portable)
</para>
<para>
Windows sur /dev/sda1 (serveur)
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Services</term>
<listitem><para>
32 activés sur 47 enregistrés (portable)
</para>
<para>
24 activés sur 60 enregistrés (serveur)
</para></listitem>
</varlistentry>
</variablelist>
<para>Peu après …</para>
<para>
<literal>Félicitations, l'installation est terminée.</literal>
</para>
<para>(redémarrage)</para>
<para>
<emphasis>Résultats de l'installation</emphasis>
</para>
<para>
Lors du redémarrage suivant, sous Windows, un écran est
apparu : <quote>Modification des paramètres du
système</quote> : Windows 2000 a installé de nouveaux
périphériques. Vous devez redémarrer votre ordinateur afin que les
nouveaux paramètres soient pris en compte. Voulez vous redémarrer
votre ordinateur maintenant ? J'ai accepté.
</para>
<para>
Le gestionnaire de disque de Windows a affiché les nouvelles
partitions Linux :
</para>
<screen>
- portable : 5,85 Go Fonctionnel \
Disque 0 495 Mo Fonctionnel - ces trois-ci sont des disques
14,46 Go Fonctionnel / logiques de la partition étendue
- serveur : 5,85 Go Fonctionnel - partition principale
Disque 1 494 Mo Fonctionnel \
17,12 Go 10,79 Go Fonctionnel - ces deux-ci sont des disques
logiques de la partition étendue
</screen>
<para>
Il semble que les partitions <literal>/boot</literal> et
<literal>/swap</literal> aient des tailles très similaires,
indépendantes de la taille du disque, mais que celles des
partitions <literal>/</literal> (root, home, etc.) dépendent de la
taille du disque. Il faut noter que pour le portable j'ai utilisé
le même disque dur pour Windows et pour Linux (pour Windows
7,13 Go en FAT32 sur un total de 27,95 Go, le reste,
soit environ 20 Go, étant réservé à Linux).
</para>
<para>
Sur le serveur, j'ai deux disques durs, chacun de 17,12 Go,
j'ai utilisé le disque 0 (le premier) entièrement pour
Windows 2000 serveur et le disque 1 (le second) entièrement
pour Linux.
</para>
<para>Le premier écran après démarrage sous Linux Mandrake :</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Portable : un écran comportant seulement le nom d'un
utilisateur (root n'est pas disponible !), et les boutons
Redémarrer et Arrêter.
</para></listitem>
<listitem><para>
Serveur : un écran comportant <quote>Saisir le nom
d'utilisateur</quote>, <quote>Saisir le mot de passe</quote> et
<quote>Type de session</quote> (aucun nom d'utilisateur n'est
affiché)
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>Assistant initial : KDE par défaut (les deux)</para>
<para>…</para>
<para>Résultats de l'action Ctrl-Alt-Suppr :</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Portable : un écran comportant <quote>Terminer la session
de <replaceable>nom d'utilisateur</replaceable></quote>. Quelle
action souhaitez vous effectuer ? Connexion sous un autre nom
d'utilisateur, Arrêt de l'ordinateur, Redémarrage de l'ordinateur,
ainsi que les boutons Confirmer et Annuler.
</para></listitem>
<listitem><para>
Serveur : un écran comportant <quote>Terminer la session de
<replaceable>nom d'utilisateur</replaceable></quote>, ainsi que
les boutons Déconnexion et Annulation.
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
Après avoir choisi <quote>connexion</quote> sous différents noms
d'utilisateurs (sur le portable), ou <quote>déconnexion</quote>
(sur le serveur), sont apparus les mêmes écrans que ceux décrits
ci-dessus à la section <quote>premier écran lors du démarrage de
Linux Mandrake</quote>.
</para>
<para>
Si vous souhaitez obtenir des informations supplémentaires sur
LILO (<emphasis>Li</emphasis>nux <emphasis>Lo</emphasis>ader), qui
a été configuré comme programme de démarrage des ordinateurs
décrits ci-dessus, reportez-vous au <ulink
url="&howto;LILO.html">Petit guide de LILO</ulink>.
</para>
<para>
<emphasis>HP Vectra VL420 (client station de travail — bureau)</emphasis>
</para>
<para>
Comme indiqué ci-dessus, le HP Vectra VL420 ne possède pas de
lecteur de DVD (seulement un lecteur de CD), ainsi, l'installation
à partir du DVD n'était pas possible. Cependant il était possible
de créer une disquette d'amorçage. En réalité il existe plusieurs
images d'amorçage destinées aux utilisateurs qui ne possèdent pas
de lecteurs de DVD (amorçable ou non). Une de ces images était une
<quote>image réseau</quote>. Cela signifie que, sur le réseau
local, il doit exister un serveur NFS, FTP ou HTTP à partir duquel
l'installation peut s'effectuer. Comme expliqué ci-dessus, un
serveur Windows 2000 (celui que j'ai utilisé précédemment
pour l'installation du serveur Mandrake Linux) comporte des
serveurs HTTP et FTP installés. Ainsi, j'ai pu utiliser l'un
d'entre eux.
</para>
<para>
J'ai ainsi utilisé la disquette d'amorçage <quote>réseau</quote>
pour démarrer le Vectra VL420. Après quelques instants, le choix
de la méthode d'installation a été proposé (serveur NFS, FTP ou
HTTP). Pour commencer, j'ai essayé d'utiliser le serveur HTTP
mais, quelque soit la permission que j'ai donnée au groupe
d'utilisateurs Windows <quote>tous</quote>, le programme
d'installation de Linux a toujours affiché le message :
Erreur : fichier introuvable…
</para>
<para>
J'ai ensuite essayé d'utiliser le serveur FTP (à partir du même
serveur Windows) qui a également demandé les adresses IP, locale
et distante. Il a ensuite commencé à charger une partie des
fichiers distants en mémoire. Peu après, il est arrivé au même
point que l'Omnibook 6000 : le menu d'installation s'est
affiché, demandant de choisir la langue.
</para>
<para>
> À partir de cet instant, la procédure d'installation a été
pratiquement identique…
</para>
<para>J'ai choisi ou confirmé les éléments suivants :</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
langue — en plus de l'anglais (américain) j'ai choisi
Unicode et Serbe, à la fois en cyrillique et en latin ;
</para></listitem>
<listitem><para>
une souris et un clavier ;
</para></listitem>
<listitem><para>
niveau de sécurité — <quote>normal</quote> par défaut.
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
Le choix important, par la suite, a été le type de partitionnement
de DrakX :
</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Au début j'ai choisi <quote>Utiliser l'espace libre de la
partition Windows</quote> car il possède un seul disque IDE et je
souhaitais qu'il en utilise une partie pour Linux (conjointement
avec Windows 2000 Pro déjà installé).
</para>
<para>
Dès le départ, le programme d'installation de Linux s'est plaint
du fait que la partition Windows était trop fragmentée et a
demandé de redémarrer sous Windows, de lancer l'utilitaire de
défragmentation puis de relancer l'installation de Mandrake Linux.
À la fin de la défragmentation, j'ai essayé, à nouveau,
<quote>utiliser l'espace libre de la partition Windows</quote>,
mais il voulait simplement réduire la partition Windows d'environ
30 Go à environ 28 Go. J'ai alors utilisé le programme
Partition Magic pour la réduire à environ 20 Go afin de
libérer plus d'espace pour Linux.
</para></listitem>
<listitem><para>
J'ai ensuite essayé <quote>partitionnement de disque
personnalisé</quote>, j'ai choisi le premier disque IDE (hda) de
27 Go et sélectionné <quote>Redimensionner</quote>. Cette
option n'était pas la bonne car elle permettait seulement
d'augmenter la taille de la partition Windows au lieu de la
réduire. J'ai finalement choisi <quote>Utiliser l'espace
libre</quote> et il a créé automatiquement les partitions Linux.
En réalité, ce Vectra possède deux disques IDE, l'un comportant
Windows 2000 serveur et l'autre Windows 2000 Pro, c'est
ce dernier que je voulais utiliser en partie pour installer Linux.
Après sélection de l'option <quote>Terminer</quote>, le programme
a créé les partitions /dev/hda5 et /dev/hda7.
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
<emphasis>Sélection des groupes de paquetages</emphasis>
</para>
<para>
Par défaut, le programme d'installation de Mandrake propose les
paquetages suivants :
</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Station de travail Office
</para></listitem>
<listitem><para>
Station de travail Internet
</para></listitem>
<listitem><para>
Station de travail KDE
</para></listitem>
<listitem><para>
Station de travail Gnome
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
Soit, au total, 1009/5105 (pour le client).
</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Pour le client j'ai ajouté tout le reste sauf 6 éléments
<quote>serveur</quote> (1638/5105).
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
J'ai ensuite obtenu des informations concernant le choix des
serveurs suivants sur le client :
</para>
<para>cups, postfix, rwho, webmin</para>
<para>J'ai accepté ces choix.</para>
<para>L'installation a démarré…</para>
<para>
Une fois cette étape terminée et après avoir saisi un mot de passe
pour root, le programme d'installation a demandé de <quote>saisir
un nom d'utilisateur</quote> (un utilisateur ordinaire). La
différence entre l'installation du client et celle du serveur est
que, pour ce dernier, des fonctions supplémentaires étaient
proposées pour l'utilisateur :
</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Accès aux outils de compilation (ctools).
</para></listitem>
<listitem><para>
Accès aux outils rpm (rpm).
</para></listitem>
<listitem><para>
Accès aux programmes X (xgrp).
</para></listitem>
<listitem><para>
Accès aux outils réseau (ntools).
</para></listitem>
<listitem><para>
Accès aux fichiers d'administration (adm).
</para></listitem>
<listitem><para>
Autorisation de <quote>su</quote> (wheel).
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
… et cela devrait être identique pour les autres (nouveaux)
utilisateurs.
</para>
<para>
Ensuite le client a suggéré de <quote>configurer l'ordinateur pour
qu'un utilisateur soit automatiquement connecté</quote>. Je n'ai
pas accepté cette solution car je voulais que
<emphasis>chaque</emphasis> utilisateur saisisse un mot de passe
pour se connecter au système.
</para>
<para>
Peu après, un écran <quote>résumé</quote> a été affiché permettant
de régler finement l'installation. J'ai modifié les éléments
suivants :
</para>
<variablelist spacing="compact">
<varlistentry>
<term>Fuseau horaire</term>
<listitem><para>
Belgrade
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Interface graphique</term>
<listitem><para>
il proposait 1280 x 1024 à cause d'un moniteur et d'une carte
NVIDIA GeForce2 DDR (générique), 24 bits et 16 millions de
couleurs.
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Carte son</term>
<listitem><para>
Intel Corporation|ICH2 810 Chipset AC'97 AudioController.
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Réseau</term>
<listitem><para>
avec <quote>Utiliser la détection automatique</quote>.
</para>
<para>
Résultats : il n'a rien reconnu. Aussi, j'ai choisi de
configurer <quote>connexion au réseau local</quote>.
</para>
<para>
Le pilote est: eepro100.
</para>
<para>
Les adresses IP.
</para>
<para>
Nom de l'hôte : client, passerelle :
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Pare-feu</term>
<listitem><para>
désactivé (défaut).
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Chargeur</term>
<listitem><para>
Lilo graphique sur /dev/hda
</para>
<para>
Lilo graphique sur /dev/sda (serveur)
</para>
<para>
Démarrage par défaut : Windows sur /dev/hda1
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Services</term>
<listitem><para>
32 activés sur 47 enregistrés (comme pour le portable)
</para></listitem>
</varlistentry>
</variablelist>
<para>Peu après…</para>
<para>
<literal>Félicitations, l'installation est terminée.</literal>
</para>
<para>(redémarrage)</para>
<para>
<emphasis>Résultats de l'installation (ensemble des trois systèmes)</emphasis>
</para>
<variablelist spacing="compact">
<varlistentry>
<term>options du portable</term>
<listitem><para>
windows, linux, connexion de secours, disquette ;
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>options du client</term>
<listitem><para>
windows, linux, linux-nonfb, connexion de secours, windows2,
disquette ;
</para></listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>options du serveur</term>
<listitem><para>
windows, linux, linux-nonfb, linux-securisé, connexion de secours.
</para></listitem>
</varlistentry>
</variablelist>
<para>Remarques :</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
L'option windows2 pour le client correspond en réalité à
Windows 2000 Serveur qui est installé sur le deuxième disque
dur.
</para></listitem>
<listitem><para>
Je ne sais pas exactement pourquoi l'option de démarrage en mode
texte <quote>linux-nonfb</quote> n'est pas disponible pour le
portable, alors que Linux semble démarrer précisément dans ce mode
(c'est peut être dû aux caractéristiques de l'écran LCD du
portable ou à quelque chose de similaire). D'un autre coté, les
différences entre le client et le serveur concernent la disquette
et le démarrage de Linux en mode sécurisé (peut être pour des
raisons de sécurité).
</para></listitem>
<listitem><para>
L'option <quote>Linux-sécurisé</quote> pour le serveur est peut
être le résultat du choix d'un niveau <quote>élevé</quote> de
sécurité effectué au début de l'installation, ou peut-être
existe-t-il des fonctionnalités de sécurité spécifiques aux
serveurs.
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
Lors du redémarrage suivant, sous Windows, est apparu un
écran : <quote>Modification des paramètres du
système</quote> : Windows 2000 a installé de nouveaux
périphériques. Vous devez redémarrer votre ordinateur pour que les
nouveaux paramètres soient pris en compte. Voulez vous redémarrer
votre ordinateur maintenant ? J'ai accepté.
</para>
<para>
Le gestionnaire de disque de Windows a affiché les nouvelles
partitions Linux (comparaison des trois installations) :
</para>
<screen>
- portable : 5,85 Go Fonctionnel \
Disk 0 495 Mo Fonctionnel - Les trois sont des disques logiques
27,95 Go 14,46 Go Fonctionnel / de la partition étendue
- client : 5,68 Go Fonctionnel \
Disk 0 494 Mo Fonctionnel - Les trois sont des disques logiques
37,28 Go 3,52Go Fonctionnel / de la partition étendue (comme
pour le portable)
- serveur : 5,85 Go Fonctionnel - partition principale
Disk 1 494 Mo Fonctionnel \
17,12 Go 10,79 Go Fonctionnel - ces deux sont des disques logiques
de la partition étendue
</screen>
<para>
Il semble que les partitions <literal>/boot</literal> et
<literal>/swap</literal> aient des tailles très similaires,
indépendantes de la taille du disque, mais que les partitions
<literal>/</literal> (root, home, etc.) dépendent de la taille du
disque. Il faut noter que pour le client j'utilise le même disque
dur de 37,28 Go pour Windows et pour Linux (pour Windows
27,60 Go en NTFS sur un total de 37,28 Go, le reste,
soit environ 10 Go, étant réservé à linux).
</para>
<para>
Le serveur possède deux disques durs, chacun de 17,12 Go, le
disque 0 (le premier) est entièrement utilisé pour
Windows 2000 serveur et le disque 1 (le deuxième) entièrement
pour Linux. C'est pour cette raison que le programme
d'installation de Mandrake alloue moins d'espace à / sur un disque
de plus grande capacité (en réalité, pour le serveur il a alloué
relativement plus d'espace pour / bien que le disque soit plus
petit, car ce disque est entièrement dédié à Linux).
</para>
<para>
Écran affiché lors du premier démarrage de Mandrake Linux :
</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Portable : un écran comportant seulement le
nom d'un
utilisateur (root n'est pas disponible !)
ainsi que les boutons Redémarrer et Arrêter.
</para></listitem>
<listitem><para>
Client : un écran comportant seulement le nom d'un
utilisateur (root n'est pas disponible !) ainsi que les
boutons Redémarrer et Arrêter.
</para></listitem>
<listitem><para>
Serveur : un écran comportant <quote>Saisir le nom
d'utilisateur</quote>, <quote>Saisir le mot de passe</quote> et
<quote>Type de session</quote> (aucun nom d'utilisateur n'est
affiché mais il est possible de se connecter également en tant que
root !)
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>Assistant initial : KDE par défaut (client, comme pour les autres)</para>
<para>Les écrans KDE du client et du serveur sont différents : le client VL420 montre
le CD-ROM monté sur /mnt/cdrom et la disquette montée sur /mnt/floppy alors que
le serveur (qui possède pourtant le même type de périphériques !) ne les montre pas.
De plus, si un disque flash est connecté à un port USB <emphasis>avant</emphasis> que Linux ne démarre,
une icône le représentant sera affichée. Il est intéressant de noter que cela ne
se produit pas pour le serveur. Je pense qu'il s'agit encore une fois des différences
entre les programmes d'installation de Mandrake Linux de type client et serveur, ou
peut être s'agit-il de mesures de sécurité spécifiques aux installations de type
serveur. Quoi qu'il en soit, c'est, à mon avis, un manque de confort pour les
utilisateurs des serveurs Mandrake Linux. Au cas où vous, cher lecteur, connaîtriez
des moyens de contournement, votre contribution serait la bienvenue !</para>
<para>De plus, pour le client, à partir du panneau KDE il est possible de lancer
le <quote>Centre de contrôle Mandrake — outil de configuration du système</quote> (qui
n'est cependant utilisable qu'avec les privilèges de root), alors que pour
le serveur cette possibilité n'existe pas. (en réalité un utilisateur <quote>ordinaire</quote>
peut lancer ce même outil en passant par le menu Démarrer les applications et
l'utiliser après avoir saisi le mot de passe de root). Je me demande pourquoi
cela a été fait ainsi chez Mandrake. Peut être voulaient-ils éviter que des
utilisateurs <quote>ordinaires</quote> n'aient accès aussi facilement à des outils de
configurations…</para>
<para>…</para>
<para>À propos de Ctrl-Alt-Suppr :</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
Portable : un écran <quote>terminer la session de
<replaceable>nom d'utilisateur</replaceable></quote> Quelle action
voulez vous réaliser ? Connexion sous un autre nom
d'utilisateur, Arrêter l'ordinateur, Redémarrer l'ordinateur,
ainsi que les boutons Confirmer et Annuler.
</para></listitem>
<listitem><para>
Client : un écran <quote>terminer la session de
<replaceable>nom d'utilisateur</replaceable></quote> Quelle action
voulez vous réaliser ? Connexion sous un autre nom
d'utilisateur, Arrêter l'ordinateur, Redémarrer l'ordinateur,
ainsi que les boutons Confirmer et Annuler.
</para></listitem>
<listitem><para>
Serveur : un écran <quote>terminer la session de
<replaceable>nom d'utilisateur</replaceable></quote> ainsi que les
boutons <quote>Déconnexion</quote> et <quote>Annuler</quote>.
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
Après connexion sous un nom d'utilisateur différent, est apparu le
même écran que celui décrit à la section <quote>premier démarrage
sous Mandrake</quote>.
</para>
<para>
Si vous souhaitez obtenir des informations complémentaires à
propos de LILO <foreignphrase lang="en">(Linux
Loader)</foreignphrase>, qui a été configuré pour être utilisé au
démarrage des ordinateurs décrits ci-dessus, reportez vous au
<ulink url="&howto;LILO.html">Petit guide de LILO</ulink>.
</para>
<para>
Il existe également une différence de comportement entre le
serveur et le client en ce qui concerne l'arrêt du système. Un
utilisateur du client est capable d'arrêter le système, y compris
à partir de l'écran de connexion (non disponible pour le serveur),
alors que, pour le serveur, il est nécessaire de connaître le mot
de passe de root.
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Problèmes divers avec l'installation de Linux Mandrake 9.1</title>
<para>
Une disquette d'amorçage réseau devrait être capable d'accéder à
des fichiers d'installation Mandrake situés, non seulement sur des
serveurs NFS, FTP ou HTTP, mais également sur des disques partagés
d'ordinateurs reliés au réseau local. Lorsque qu'une image est
appelée image <quote>réseau</quote>, selon moi, tous les
emplacements réseau devraient être accessibles, PAS seulement les
emplacements spécifiques de type serveur, tels que des serveurs
NFS, FTP ou HTTP. En réalité, si un utilisateur du réseau local
n'a pas accès à des serveurs NFS, FTP ou HTTP, mais s'il possède
des paquetages d'installation à un endroit quelconque du réseau,
il devrait lui être possible d'avoir accès à ces paquetages.
</para>
<para>
Les installations de type station de travail ne permettent pas
d'accéder au compte root à partir de l'écran graphique de
connexion (je suppose que les commandes <quote>su</quote> ou
<quote>sudo</quote> sont accessibles, je ne les ai pas encore
essayées). Cela pourrait poser un problème si un utilisateur a mal
configuré son compte et si l'administrateur doit se connecter pour
résoudre le problème. Pour l'instant, je ne sais pas comment un
administrateur pourrait le faire s'il n'a pas la possibilité de se
connecter en tant que root (peut être en utilisant des consoles
virtuelles en mode texte, accessibles à l'aide des touches
CTRL-ALT-F1, CTRL-ALT-F2, … puis en lançant le mode
graphique si nécessaire, etc.)
</para>
<para>
<emphasis>Quelques problèmes <emphasis>après</emphasis>
l'installation de Linux Mandrake 9.1</emphasis>
</para>
<para>
En ce qui concerne le comportement de Mandrake 9.1 — relatif
aux différents types d'installation (station de travail ou
combinaison de station de travail et de serveur) — il semble
exister quelques différences supplémentaires. Comme indiqué
ci-dessus, sur le bureau d'une station de travail, il existe des
icônes pour les lecteurs de CD et de disquette (bien qu'ils ne
soient pas forcément déjà <emphasis>montés</emphasis> lors du
démarrage de l'ordinateur). De façon similaire, si un disque flash
est connecté au port USB, il existe également une icône de disque
USB <emphasis>sda</emphasis> (SCSI ?). En revanche, pour les
installations de type station de travail ou serveur, aucune de ces
icônes n'est présente. Il semble que les installations de type
serveur considèrent qu'il est préférable de se passer de ce type
de périphériques dans le cas d'un serveur. Tout commentaire serait
le bienvenu.
</para>
<para>
En ce qui concerne l'écriture et le test des petits guides, je
préfère les écrire à l'aide d'un éditeur de texte et leur donner
l'extension <literal>.sgml</literal>. J'utilise ensuite le bon
vieil outil <literal>sgml2html</literal> pour créer les pages HTML
afin de vérifier leur apparence. Ceci fonctionne sous RedHat 7.1
mais sous Mandrake 9.1 il me semble que cet outil n'est pas
disponible. Une idée pour résoudre ce problème ?
</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1>
<title>Linux en plus de Windows 2000 et de Windows XP</title>
<para>2005-10-09</para>
<para>
<emphasis>Récemment, mon disque dur est tombé en panne, et mon
système vieux de plus d'un an comportant Linux et
Windows 2000 s'est évanoui. En considérant ce qu'il convenait
d'installer sur un nouveau disque, j'ai décidé d'essayer Linux en
plus de Windows 2000 et de Windows XP.</emphasis>
</para>
<para>
En résumé, le nouveau disque avait une taille de 40 Go, j'en ai
consacré la moitié (20 Go) à une partition NTFS pour
Windows XP. Elle est devenue le disque <literal>C:</literal>.
la deuxième partition de 10 Go au format FAT32 est devenue le
disque <literal>D:</literal> de Windows 2000. Comme d'habitude,
il faut recommencer l'installation des produits Microsoft à de
nombreuses reprises — avant qu'ils ne commencent à se
comporter comme vous le souhaitez. Pour être plus précis, il semble
que Windows 2000 doive être installé <emphasis>avant</emphasis>
Windows XP pour qu'il fasse partie des systèmes d'exploitation
proposés au démarrage de Windows XP (Si je me souviens bien,
j'ai essayé l'inverse qui n'a pas fonctionné).
</para>
<para>
J'ai ensuite utilisé les 10 Go restant pour installer Mandrake
9.1 (Bamboo) ce que j'ai réussi à faire sans problèmes — le
seul problème mineur est apparu lors d'un essai d'installation de
type disque alors que les fichiers Linux devaient être situés dans
une partition NTFS car le programme d'installation de Linux n'a pas
réussi à placer les fichiers d'installation dans cette partition.
(c'est pour cette raison que j'ai installé Windows 2000 dans un
système de fichier FAT32 — car je pouvais l'utiliser ensuite
pour l'installation de type disque de Mandrake 9.1).
</para>
<para>
Jusque là, tout va bien. Une des fonctionnalités principales que je
voulais avoir dans les trois environnements était le client de
messagerie. Vous le devinez, une nouvelle solution open source était
disponible : la suite Mozilla. Pour les systèmes d'exploitation
Windows j'ai utilisé Mozilla 1.7.11 et pour Linux Mozilla 1.6 (une
ancienne version xft — je n'ai pas réussi à en installer de
plus récente). Et comme d'habitude, en ce qui me concerne, je
voulais qu'elles se partagent toutes les mêmes fichiers de
messagerie, c'est-à-dire que je voulais être capables de lire mes
courriers entrants quelque soit le système d'exploitation sous
lequel fonctionne l'ordinateur.
</para>
<para>
Pour que cela soit possible, j'ai choisi Mozilla sous
Windows 2000 (FAT32) comme lieu central de sauvegarde des
fichiers de messagerie. Cela signifie que j'ai dû modifier les deux
autres configurations Mozilla afin qu'elles puissent avoir accès en
lecture et en écriture au premier emplacement de messagerie (FAT32).
Pour Linux, voici ce que j'ai fait :
</para>
<para>J'ai remplacé l'emplacement initial natif Linux :
<screen>
/home/misko/.mozilla/default/fydeba98.slt/Mail/solair.eunet.yu
</screen>
Par celui-ci, monté sur :
<screen>
/mnt/win_d/Documents and Settings/misko/Application Data/Mozilla/Profiles/default/oeu1tmbd.slt/Mail/solair.eunet.yu
</screen>
</para>
<para>
À la suite de cette modification, il est désormais possible de
télécharger les messages entrants sous un système, de les lire sous
un autre système et, finalement de répondre ou d'écrire sous le
troisième système. Le seul inconvénient mineur est que chaque
système d'exploitation est susceptible de se <quote>souvenir</quote>
uniquement du dernier état connu des répertoires de messagerie. Afin
de rafraîchir l'état des répertoires de messagerie, l'utilisateur
doit cliquer sur le nom de la boite aux lettres. Une autre solution
est d'activer l'option <quote>Compacter tous les
répertoires…</quote>.
</para>
<para>
Ce que je souhaite faire, maintenant, est de continuer à mettre à
jour les trois Mozilla (au moins l'ancienne version qui fonctionne
sous Mandrake). Je me demande si je pourrais en utiliser une version
ordinaire (au lieu de xft) - bien que je me souvienne que les
versions ordinaires plus anciennes produisaient des polices
horribles sous l'environnement Linux. Je ne suis pas certain que la
situation se soit améliorée.
</para>
<para>
La tâche suivante la plus importante est d'installer un des
programmes de radioamateur les plus populaires, également open
source, appelé LinFBB (FBB pour Linux). Vous pourrez obtenir des
renseignements plus précis sur ce logiciel dans un autre guide
pratique Linux : le <ulink
url="http://tldp.org/HOWTO/FBB.html">Guide pratique FBB</ulink>.
</para>
</sect1>
<sect1>
<title>Bibliographie</title>
<para>2006-07-28</para>
<para>
<emphasis> Remarque : je participe souvent à des conférences
(inter)nationales sur les TIC en Serbie Monténégro, et à
l'étranger, où je présente des documents et fais la démonstration
de tutoriels. Je me suis consacré à faire connaître — dans
la mesure du possible — les idées de bases et l'utilité du
radio amateurisme ainsi que la possibilité de son utilisation dans
la formation des ingénieurs. Comme vous le devinez, dès que c'est
possible, j'encourage mes lecteurs à le faire avec Linux. De plus,
j'ai écrit divers articles pour différents magazines,
scientifiques ou non. Ci-dessous figure la liste des articles que
j'ai écrit et des documents que j'ai soumis aux conférences
jusqu'à présent.</emphasis>
</para>
<para>
Si vous souhaitez republier ou transmettre mes documents, écrits à
titre bénévole, à des journaux ou à d'autres média, n'hésitez pas à
me contacter. Parmi ces documents, certains sont écrits en serbe en
alphabet cyrillique, certains le sont en anglais et d'autres sont un
mélange des deux !
</para>
<screen lang="en">
- "U prilog I.A.C.", MI (the youth scientists' organization
newspaper), No. 69, 1990.
- "U prilog I.A.C. (2)", MI (the youth scientists' organization
newspaper), No. 70, 1990.
- "Vise od radio-amaterskog hobija", Vojska, No. 163, 1995.
- "Korak ka zvezdama", Vojska, No. 200, 1996.
- "Die Gefahr von Innen - Internet gegen Amateurfunk",
AMSAT-DL Journal, No. 4, Dez./Feb. 96/97.
- "Kakva nam organizacija (ne) treba?", Radioamater,
Feb. 1997.
- "Kakva nam organizacija (ne) treba? (2)", Radioamater,
Apr./May. 1997.
- "Sateliti umiru padajuci", Vojska, No. 235, 1997.
- "The Internet is not the Enemy", QST, Aug. 1998.
- "Novi radio-amateri za novi vek", Antena, June 2000.
- "Racunarske komunikacije putem radio-veza i
zastita pristupa", Bezbednost, No. 3, 2000.
- "Paket-radio - Racunarske komunikacije putem radio-veza",
proceedings, "Info-Teh", Vrnjacka Banja, Serbia, 2001.
- "Racunarske komunikacije putem radio-amaterskih veza",
proceedings, "YU-Info", Kopaonik, Serbia, 2002.
- "Computer Communications over radio", presentation,
"Linux FEST", Belgrade, Serbia, 2002.
- "Paket-radio - Radio-amaterske digitalne veze",
proceedings, "Kongres JISA", Herceg Novi, Montenegro, 2002.
- "Paket-radio (2) - Modemi za radio-veze",
proceedings, "Info-Teh", Vrnjacka Banja, Serbia, 2002.
- "Alternativne racunarske mreze", festival catalog,
"INFOFEST", Budva, Montenegro, 2002.
- "Alternative computer networks", proceedings, "TELFOR",
Belgrade, Serbia, 2002.
- "With rule and regulation improvements to the progress"
proceedings, "TELFOR", Belgrade, Serbia, 2002.
- "Racunarske komunikacije putem radio-amaterskih veza (2)",
proceedings, "YU-Info", Kopaonik, Serbia, 2003.
- "Racunarske komunikacije putem radio-amaterskih veza (3)",
proceedings, "YU-Info", Kopaonik, Serbia, 2003.
- "Paket-radio (3) - Programske mogucnosti na strani servera",
proceedings, "Info-Teh", Vrnjacka Banja, Serbia, 2003.
- "Paket-radio (4) - Legal rules and regulations in the amateur
computer networks", proceedings, "Info-Teh", Vrnjacka Banja,
Serbia, 2003.
- "Packet-radio (2) - With rule and regulation improvements to the progress",
proceedings, "Kongres JISA", Herceg Novi, Montenegro, 2003.
- "Alternativne racunarske mreze (2)", festival catalog,
"INFOFEST", Budva, Montenegro, 2003.
- "Alternativne racunarske komunikacije putem radio-veza",
Info M, 6-7/2003.
- "Legal Rules and Regulations in the Amateur Radio Computer Networks",
proceedings, "22nd ARRL and TAPR Digital Communications Conference",
Hartford, CT USA, 2003.
- "Favoritism", IEEE Potentials, Oct/Nov 2003
- "Alternative computer networks (2)", proceedings, "TELFOR",
Belgrade, Serbia, 2003.
- "With rule and regulation improvements to the progress (2)"
proceedings, "TELFOR", Belgrade, Serbia, 2003.
- "XI Telekomunikacioni forum - TELFOR 2003", Info M, 8/2003.
- "Aktivnosti organizacije IEEE Computer Society - YU Chapter"
Info M, 8/2003.
- "Yugoslavia IEEE Student Branch", IEEE Region 8 News,
Vol. 7 No. 1, Feb/Mar 2004
- "Radio-amaterske racunarske mreze", tutorial, "Info-Teh",
Vrnjacka Banja, Serbia, 2004.
- "Radio-amaterske racunarske mreze", tutorial, "Kongres
JISA", Herceg Novi, Montenegro, 2004.
- "The Amateur Radio as a Learning Technology in
Developing Countries", proceedings, "ICALT/TEDC 2004",
Joensuu, Finland, 2004.
- "The Amateur Radio in Engineering Education", seminar,
"IEEE-EESTEC Technical Conference 2004", Arcavacata
di Rende (Cosenza), Italy, 2004.
- "The Conference Low-Down", IEEE Potentials, Feb/Mar 2005
- "ICALT 2004, IEEE Novi Sad SB, Serbia & Montenegro",
IEEE Region 8 News, Vol. 8 No. 1, Mar 2005
- "The Conference Low-Down", IEEE Potentials, Apr/May 2005
- "The Amateur Radio Networking And Computing", proceedings,
"PSU-UNS ICEE 2005", Novi Sad, Serbia, 2005
- "Radio-amaterske racunarske mreze", tutorial, "Info-Teh",
Vrnjacka Banja, Serbia, 2005 (intro: dr D. Surla, PMF)
- "Radio-veze", round table session, "Kongres JISA", Herceg
Novi, Montenegro, 2005.
- "The New Amateur Radio University Network - AMUNET",
proceedings, "9th WSEAS CSCC Multiconference",
Vouliagmeni, Athens, Greece, 2005.
- "The perspectives of the Amateur University Network -
AMUNET", WSEAS Transactions on Communications, Vol 4,
pp 834, Sep. 2005.
- "Conferences in Serbia and Montenegro", IEEE Region 8 News,
Vol. 8 No. 3, Sep 2005.
- "The Conference Low-Down", IEEE Potentials, Dec 2005
- "University Networking Through the Amateur Radio Communications",
plenary lecture, "3rd WSEAS/IASME Int. Conf. on Engineering
Education", Vouliagmeni, Athens, Greece, 2006.
- "The New Amateur Radio University Network - AMUNET (Part 2)",
proceedings, "10th WSEAS CSCC Multiconference",
Vouliagmeni, Athens, Greece, 2006.
- "University Networking Through the Amateur Radio Communications",
tutorial, "10th WSEAS CSCC Multiconference",
Vouliagmeni, Athens, Greece, 2006.
</screen>
<para>
En plus de la publication de ces articles et de la présentation de
ces documents, j'ai également poursuivi des études pour l'obtention
d'un mastère en informatique. Je suis également membre des
associations suivantes : IEEE Computer Society, IEEE
Communications Society et ACM. J'ai également travaillé à titre
bénévole à la réalisation d'un réseau informatique universitaire
dont le support serait constitué de postes radioamateurs. De tels
réseaux existent par ailleurs dans le monde, j'invite leurs
administrateurs à prendre contact avec moi dans le but d'une
coopération.
</para>
</sect1>
<sect1>
<title>Informations complémentaires</title>
<sect2>
<title>Droits d'utilisation</title>
<para>
Copyright © 2006 Miroslav <quote>Misko</quote> Skoric,
YT7MPB.
</para>
<para><foreignphrase lang="en">
Permission is granted to copy, distribute and/or modify this
document under the terms of the GNU Free Documentation License,
Version 1.1 or any later version published by the Free Software
Foundation; with no Invariant Sections, with no Front-Cover Texts,
and with no Back-Cover Texts. A copy of the license is available
from <ulink url="http://www.fsf.org/licenses/fdl.html"/>.
</foreignphrase></para>
<para>
Vous avez le droit de copier, distribuer et modifier la version
originale de ce document selon les termes de la licence de
documentation libre GNU (GFDL) version 1.1 ou ultérieures, telle
que publiée par la Free Software Foundation ; sans section
invariante, sans texte de première de couverture ni texte de
quatrième de couverture. Une copie de la licence est disponible
sur <ulink url="http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html"/>.
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Limitation de responsabilité</title>
<para><foreignphrase lang="en">
Use the information in this document at your own risk. I disavow
any potential liability for the contents of this document. Use of
the concepts, examples, and/or other content of this document is
entirely at your own risk.
</foreignphrase></para>
<para>
Vous utilisez ce document à vos risques. Je rejette toute
responsabilité éventuelle liée aux informations contenues dans ce
document. Vous utilisez les concepts, les exemples et toute autre
information contenue dans ce document à vos risques.
</para>
<para><foreignphrase lang="en">
All copyrights are owned by their owners, unless specifically
noted otherwise. Use of a term in this document should not be
regarded as affecting the validity of any trademark or service
mark.
</foreignphrase></para>
<para>
Les copyrights sont la propriété de leurs auteurs respectifs, sauf
mention contraire expresse. L'utilisation d'un terme dans ce
document ne peut en aucun cas remettre en cause la validité
d'aucune marque de commerce ou de service.
</para>
<para><foreignphrase lang="en">
Naming of particular products or brands should not be seen as
endorsements.
</foreignphrase></para>
<para>
Aucune citation de produits ou de marques particulières ne
constitue une marque de soutien.
</para>
<para><foreignphrase lang="en">
You are strongly recommended to take a backup of your system
before major installation and backups at regular intervals.
</foreignphrase></para>
<para>
Il vous est fortement recommandé de réaliser une sauvegarde de
votre système avant toute installation importante et de faire des
sauvegardes à intervalles réguliers.
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Nouveautés</title>
<para>
Cette version n'est pas la première de ce petit guide. J'espère
pouvoir l'améliorer à chaque fois que cela sera possible. Il
existe par ailleurs d'autres documents qui pourront vous aider à
installer plusieurs systèmes d'exploitation sur un même
ordinateur. Vous pourrez les trouver au même endroit que le Petit
guide Linux+WindowsNT.
</para>
<para>
<emphasis>Ce petit guide devrait être mis à jour de temps en
temps. Si vous pensez que le petit guide se trouvant dans votre
CD d'installation de Linux n'est pas à jour, vous pouvez
vérifier la disponibilité de versions plus récentes sur
l'Internet. Elles peuvent se trouver sur le site principal du
<ulink url="http://www.linuxdoc.org/">Projet de Documentation
Linux </ulink> ou à cette adresse : <ulink
url="http://www.tldp.org/">Projet de Documentation
Linux</ulink>. </emphasis>
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Remerciements</title>
<para>
<emphasis>Cette version du petit guide Linux+WinNT est fondée
sur :</emphasis>
</para>
<screen>
The Linux+WindowsNT mini-HOWTO
by Bill Wohler, wohler AT newt DOT com
v1.1, 19 February 1997
</screen>
<para>Il faut également remercier :</para>
<screen>
Dragomir Kalaba, un <quote>gourou</quote> local de Linux
</screen>
<para>
Merci de faire parvenir en anglais à l'auteur vos questions et
commentaires relatifs à la version originale de ce document à
l'adresse :
<email>skoric CHEZ eunet POINT yu</email>
</para>
<para>
N'hésitez pas à faire parvenir vos commentaires et suggestions
concernant l'adaptation française de ce document au projet <ulink
url="http://traduc.org">Traduc.org</ulink> à l'adresse :
<email>commentaires CHEZ traduc POINT org</email>.
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Guides pratiques</title>
<para>
Les guides pratiques sont censés être des points de départ
principaux aussi bien pour l'obtention d'informations de base que
pour la résolution de problèmes spécifiques. Des guides pratiques
pertinents sont <literal>Bootdisk</literal>,
<literal>Installation</literal>, <literal>SCSI</literal> and
<literal>UMSDOS</literal>. Le site principal pour les obtenir est
<ulink url="http://metalab.unc.edu/LDP/">Archive LDP</ulink> à
Metalab (anciennement Sunsite).
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Petits guides</title>
<para>
Les petits guides sont des fichiers plus petits au format texte
simple de la famille des guides pratiques. Des petits guides
pertinents sont
<literal>Backup-With-MSDOS</literal>,
<literal>Diskless</literal>,
<literal>LILO</literal>,
<literal>Large Disk</literal>,
<literal>Linux+DOS+Win95+OS2</literal>,
<literal>Linux+OS2+DOS</literal>,
<literal>Linux+Win95</literal>,
<literal>Linux+WindowsNT</literal>,
<literal>Linux+NT-Loader</literal>,
<literal>NFS-Root</literal>,
<literal>Win95+Win+Linux</literal>,
<literal>ZIP Drive</literal>,
<literal>FBB packet-radio BBS</literal>.
Vous pourrez les trouver à l'endroit où se trouvent les guides
pratiques, généralement dans un sous répertoire appelé
<literal>mini</literal>. Il faut noter qu'il est prévu de les
convertir au format SGML afin qu'ils deviennent des guides
pratiques à part entière dans un futur proche.
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Ressources locales</title>
<para>
La plupart des distributions de Linux comportent un répertoire de
documents, souvent le répertoire <ulink
url="file:///usr/doc">/usr/doc</ulink> directory. où sont stockés
les documents principaux et les fichiers README associés à la
plupart des paquetages. Vous y trouverez également l'archive des
guides pratiques (<ulink
url="file:///usr/doc/HOWTO">/usr/doc/HOWTO</ulink>) ainsi que
l'archive des petits guides (<ulink
url="file:///usr/doc/HOWTO/mini">/usr/doc/HOWTO/mini</ulink>) au
format texte simple.
</para>
<para>
La plupart des fichiers de configuration cités ci-dessus se
trouvent dans le répertoire <ulink url="file:///etc">/etc</ulink>
directory. Vous aurez certainement besoin du fichier <ulink
url="file:///etc/fstab">/etc/fstab</ulink> qui permet de
configurer le montage des partitions et peut être également du
fichier <ulink url="file:///etc/mdtab">/etc/mdtab</ulink> qui est
utilisé par le système <literal>md</literal> pour la configuration
du RAID.
</para>
<para>
Le code source du noyau, situé dans <ulink
url="file:///usr/src/linux">/usr/src/linux</ulink> constitue bien
entendu la documentation ultime. Il faut également signaler que le
noyau est non seulement accompagné du code source qui comporte
même des commentaires (au moins en partie), mais également d'un
répertoire de documentation instructif <ulink
url="file:///usr/src/linux/Documentation">répertoire de
documentation</ulink>. Si vous vous préparez à poser une question
quelconque à propos du noyau, lisez cela en premier, cela vous
épargnera beaucoup de temps, à vous comme aux autres et peut être
également de la gêne.
</para>
<para>
Consultez également le fichier journal de votre système (<ulink
url="file:///var/log/messages">/var/log/messages</ulink>) pour
savoir ce qui se passe, en particulier comment s'est déroulé le
démarrage, lorsque de nombreux messages ont été affiché à l'écran.
À l'aide de la commande <literal>tail -f
/var/log/messages</literal> lancée depuis une fenêtre ou un écran
distincts, vous obtiendrez un affichage permanent de l'état
courant de l'activité du système.
</para>
<para>
Vous pourrez également tirer parti du système de fichiers <ulink
url="file:///proc">/proc</ulink> qui est une fenêtre sur le
fonctionnement intime du système. Utilisez <literal>cat</literal>
plutôt que <literal>more</literal> pour visualiser les fichiers
car leur longueur est nulle. Il paraît que la commande
<literal>less</literal> fonctionne bien, également.
</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Pages Web</title>
<para>
Il existe une énorme quantité de pages Web instructives ; par
nature, elles sont fréquemment modifiées, aussi, ne soyez pas
surpris si les liens ci-dessous deviennent rapidement obsolètes.
</para>
<para>
Un bon point de départ est bien entendu le site <ulink
url="http://www.linuxdoc.org/">Project de Documentation Linux
</ulink> ou bien celui-ci : <ulink
url="http://www.tldp.org/">Project de Documentation Linux</ulink>
un site d'information central pour tout ce qui concerne la
documentation, les pages projet et bien d'autres choses.
</para>
<para>
Merci de me signaler d'autres pistes potentiellement
intéressantes.
</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1>
<title>Obtenir de l'aide</title>
<para></para>
<para>
Il se pourrait que vous soyez en fin de compte dans l'impossibilité
de résoudre vos problèmes et que vous ayez besoin de l'aide d'une
autre personne. La meilleure façon de le faire est de demander à une
personne de votre entourage ou au groupe d'utilisateur de Linux le
plus proche que vous pourrez trouver à l'aide du Web.
</para>
<para>
Il est également possible de s'adresser à l'un des très nombreux
groupes de discussion de Usenet. Le problème est que la quantité de
messages et le bruit (un faible rapport de signal à bruit) sont si
importants que votre question restera peut être sans réponse.
</para>
<para>
Que vous posiez la question là ou ailleurs, il est important de le
faire correctement car sinon vous ne serez pas pris au sérieux. Dire
seulement <emphasis>mon disque ne marche pas</emphasis> ne vous
aidera pas beaucoup, au contraire, cela augmentera le niveau de
bruit et vous aurez de la chance si quelqu'un consent à vous
demander de préciser votre question.
</para>
<para>
Décrivez au contraire votre problème avec suffisamment de détails
pour qu'on puisse vous aider. Le problème pourrait avoir une cause
que vous ne soupçonnez pas. Il vous est donc conseillé de donner la
liste suivante de renseignements sur votre système :
</para>
<para>
<variablelist>
<varlistentry>
<term>Matériel</term>
<listitem>
<para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Processeur</para>
</listitem>
<listitem>
<para>DMA</para>
</listitem>
<listitem>
<para>IRQ</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Chip set (LX, BX etc)</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Bus (ISA, VESA, PCI etc)</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Cartes d'extension utilisées (contrôleurs de disques, vidéo, E/S, etc.)
</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</para>
</listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Logiciel</term>
<listitem>
<para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>BIOS (de la carte mère et éventuellement des adaptateurs hôtes SCSI)</para>
</listitem>
<listitem>
<para>LILO, si utilisé</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Version du noyau Linux ainsi que les éventuelles modifications et correctifs</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Les paramètres du noyau, s'ils existent</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Le logiciel qui manifeste l'erreur (avec la version ou la date)</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</para>
</listitem>
</varlistentry>
<varlistentry>
<term>Périphériques</term>
<listitem>
<para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Type des lecteurs de disques avec le nom du fabriquant, la version et le type</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Autres périphériques pertinents connectés aux mêmes bus</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</para>
</listitem>
</varlistentry>
</variablelist>
</para>
<para>
Rappelez-vous que le texte accompagnant l'amorçage est enregistré
dans <literal>/var/log/messages</literal> et qu'il peut fournir la
plupart des renseignements ci-dessus. Évidemment, si les disques
sont défaillants, il vous sera peut être impossible d'accéder aux
enregistrements, mais vous pourrez au moins faire défiler le texte à
l'écran à l'aide des touches <literal>MAJ</literal> et <literal>PAGE
PREC</literal>. Il pourrait être également utile d'en inclure une
partie dans votre demande d'aide, mais n'exagérez pas, restez
<emphasis>bref</emphasis>, car un fichier journal complet posté sur
Usenet est pour le moins gênant.
</para>
</sect1>
</article>